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Étiquette : hégémonie mondiale

Derrière la pandémie du virus de Wuhan, une guerre biologique sournoisement engagée par la Chine dans son ambition d’hégémonie mondiale

Par DANG PHUONG-NGHI

Maintenant que la pandémie du virus de Wuhan sévit partout, infectant au moins (car on n’a pas tous les chiffres et ceux communiqués par certains pays sont minimisés) plus de 7,2 millions de personnes dans le monde et tuant 411.436 d’entre elles (à la date du 9/6/2020) mettant près de 200 pays knock-out, sapant leur économie, réduisant leurs ressortissants à des individus isolés dans l’impossibilité de vaquer normalement à leurs affaires par crainte de contagion, les yeux de nombre d‘Occidentaux commencent à s’ouvrir sur la nature du régime chinois, les amenant à se poser des questions sur le danger qu’il représente pour leur prospérité et survie. Divers groupes politiques (sénateurs, députés, ONG), professionnels (avocats, entrepreneurs) et des milliers de particuliers dans plusieurs pays ont décidé d’intenter un procès au pouvoir chinois pour avoir menti avec la complicité de l’OMS sur la gravité et le pouvoir de contagion du virus et retardé de proclamer les risques de pandémie, empêchant ainsi les autres pays de prendre à temps des mesures de protection qui en limiteraient les effets. Plusieurs pays, les Etats-Unis en tête, réclament une enquête poussée sur l’origine du virus, naturelle ou artificielle, tant pèsent les soupçons d’une fuite accidentelle ou délibérée du virus hors d’un des deux laboratoires de virologie de Wuhan : le P2/BSL2 (Pathogène 2/Bio safety level 2 – classification selon la dangerosité croissante de 1 à 4 des micro-organismes étudiés) du Centre de contrôle et de prévention de maladies (CDC), et le premier laboratoire de virologie P4 chinois construit en 2010-2015 à Wuhan avec l’assistance technique de la France malgré l’opposition des responsables de la Sécurité nationale dont les réserves sont balayées par les gouvernements de J. Chirac et F. Hollande par la promesse d’un droit de regard français sous forme d’une coopération du P4 de Wuhan avec l’institut Mérieux de Lyon, promesse évidemment non tenue, les Chinois refusant toute collaboration une fois la construction finie et l’accréditation comme P4 obtenue en 2017. D’ailleurs, la technologie pour la fabrication d’un tel laboratoire une fois connue grâce aux Français, la Chine en a mis sur le chantier trois autres, à Harbin, Beijing et Kunming, les quatre laboratoires P4 s’ajoutant ainsi aux quatre P3 mobiles livrés par la France en 2015 pour former un réseau de recherche sur les micro-organismes mis sous le contrôle de l’armée, même si officiellement le P4 de Wuhan qui fait partie de l’Institut de virologie dépend comme ce dernier de l’Académie des sciences. C’est ainsi qu’à la mi-janvier c’est dans ce P4 même que la major-générale de l’APL, Chen Wei, une spécialiste des armes biochimiques, dépêchée à Wuhan pour coordonner la lutte contre l’épidémie, a établi son QG.  

Jusqu’ici la version officielle chinoise, adoptée par un grand nombre de scientifiques internationaux et relayée par tous les partisans de la Chine – et ils sont nombreux les progressistes et les organismes noyautés par les espions chinois à être complaisants envers ce pays totalitaire, par cupidité et auto aveuglement – attribue l’épidémie à une malheureuse contamination sur humain d’un virus de chauve-souris ayant muté après infection d’un autre animal – hôte intermédiaire indispensable -, probablement un pangolin, avec lequel est entré en contact le patient zéro, celui-ci ayant pu attraper le virus en se faisant mordre par l’animal vecteur ou après avoir mangé de la viande d’animal vecteur ayant servi aux expériences que des employés des laboratoires vendent illégalement sur les marchés locaux. Pour appuyer ces dires, est présentée comme ce patient zéro une marchande de crevettes de 57 ans travaillant au marché humide (de fruits de mer et de faune sauvage) Huanan de la ville de Wuhan dans la province de Hubei, tombée malade le 10/12/2019. Une étude chinoise publiée dans The Lancet (https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)30183-5/fulltext ) cite par contre comme premier cas confirmé de victime du nouveau coronavirus celui d’un Wuhanais âgé atteint d’Alzheimer, n’ayant jamais eu de contact avec le marché humide. Se basant sur un rapport interne du gouvernement chinois, le journal hongkongais South China Morning Post situe bien avant l’infection (https://www.scmp.com/news/china/society/article/3074991/coronavirus-chinas-first-confirmed-covid- ), au moins le 17/11 chez un résident de 57 ans de la province de Hubei, sans lien avec le marché Huanan, le premier d’un groupe de 9 cas de 39 à 79 ans, les cas se montant à 27 à la mi-décembre pour grimper à 60 le 20/12, 180 le 27/12 et 266 la fin de l’année, date vers laquelle les médecins comprennent qu’ils ont affaire à une nouvelle maladie. Zhang Jixian, médecin de l’Hôpital provincial de Hubei avertit ainsi dès le 27/12 les autorités qu’il ne s’agit pas d’une simple pneumonie mais d’une pneumonie causée par une forme inconnue de coronavirus, mais l’information est tenue secrète et est arrêté le groupe des 8 médecins dont fait partie l’ophtalmologiste Li Wenliang (considéré comme héros martyr par les internautes chinois après sa mort par infection du virus le 7/2) qui lance l’alerte le 30/12. Une étude récente des scientifiques de Harvard publiée le 9/6/2020 vient de suggérer que le coronavirus peut avoir déjà sévi à Wuhan à la fin d’août 2019 sur la foi des augmentations anormales de voitures parqués dans les hôpitaux de la ville ainsi que de celles des recherches sur le net portant sur la toux et la diarrhée (cf. https://healthpolicy-watch.news/covid-19-may-have-been-occuring-as-early-as-august-2019-study-of-wuhan-hospital-traffic-online-searches-of-symptoms/ ).

Les dignitaires chinois devraient accueillir cette étude avec sympathie car elle implique une origine naturelle du virus qui pourrait circuler depuis longtemps en Chine du Sud et aurait fini par se transmettre d’homme à homme en automne 2019. Le problème est qu’elle rendrait la dissimulation de Pékin beaucoup plus longue et délibérée. En s’obstinant à situer son apparition en décembre 2019 sur le marché humide, ils rendent improbable l’origine naturelle du nouveau coronavirus, baptisé par l’OMS (à l’instigation de Pékin qui refuse tout nom le reliant à la Chine) successivement nCov-2019 puis SARS-Cov-2 et enfin Covid-19 (CoV =Coronavirus, SARS = Syndrome aigu respiratoire sévère, Covid = Coronavirus disease). Reste la thèse d’une échappée d’un laboratoire de ce virus. Cette éventualité, fermement rejetée par Pékin et ses défenseurs, est pourtant plus plausible que l’apparition soudaine du virus sur le marché en décembre alors que la maladie s’installe déjà au moins en novembre ! Envisagée sérieusement par les enquêteurs américains, elle est confortée par deux câbles de diplomates américains, Jamison Fouss consul général à Wuhan et Rick Switzer conseiller scientifique à l’ambassade US à Pékin, après des visites le 19/1 et le 25/3 2018 à l’Institut de virologie de Wuhan, publiés par Josh Rogin dans le Washington Post du 14/4/2020 (cf. https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/monde/laboratoires-de-wuhan-des-cables-confidentiels-americains-avaient-alerte-sur-les-risques-de-pandemie-118150 ). Il y est révélé que les deux laboratoires de l’Institut de virologie (à 12 km de la ville) et du Centre de contrôle et de prévention de maladies (situé seulement à 280 m du marché humide) qui étudient tous les deux entre autres les coronavirus de chauve-souris souffrent de faille dans la sécurité et la gestion avec un manque flagrant de personnel compétent, et les auteurs y poussent les Etats-Unis (qui contribuent au budget du P4 par l’allocation de bourses d‘études attribuées par le National Institutes of Health /NIH) à aider les Chinois à renforcer la sécurisation de ces laboratoires pour empêcher tout risque de fuite de germes dangereux. Ces câbles suggèrent l’idée qu’en raison de l’insuffisance de leurs mesures de sécurité l’un de ces deux laboratoires a laissé s’échapper le virus meurtrier. 

Mais comment expliquer la présence du néo-coronavirus dans ce laboratoire ? Selon les scientifiques, à l’exception du COVID 19 et auparavant du SRAS/SARS (aussi supposé apparu sur un marché ou échappé d’un laboratoire chinois de Guangdong, responsable d’une épidémie qui toucha plus de 8000 personnes et fit près de 800 morts dans 30 pays en 8 mois mais semble éradiqué!) puis du MERS (d’origine méconnue, apparu en 2012 en Arabie Saoudite, peu contagieux mais plus létal, lequel perdure et a infecté depuis jusqu’à 2019 dans 26 pays 2428 personnes dont 837 en sont morts), les coronavirus, bénins chez l’animal porteur qui en est immunisé, ne se transmettent pas directement à l’homme à moins de muter auparavant dans un autre animal mammifère devenu vecteur d’une maladie plus ou moins dangereuse pour l’homme ; et même si certains, heureusement les moins virulents, infectent directement l’homme, il lui faut une longue adaptation pour que la contamination interhumaine se fasse. Pour que le coronavirus de Wuhan, échappé d’un des deux laboratoires, contamine les gens, il faut donc que ce soit un coronavirus qui ait déjà muté, puisqu’en principe les coronavirus conservés dans les deux laboratoires de Wuhan, recueillis directement sur les chauves-souris, ne peuvent en cet état naturel contaminer les humains. Si un de ces virus devient dangereux dans un environnement confiné, c’est qu’on l’a rendu tel soit en manipulant ses gènes, soit en l’inoculant dans divers animaux mammifères pour susciter sa mutation, mais même dans ce dernier cas on ne peut plus dire que le coronavirus infectieux issu d’un laboratoire de Wuhan est naturel, puisqu’il est artificiellement devenu transmissible à l’homme. D’ailleurs, un aspect actuel de la recherche dans certains laboratoires P4 vise « le gain de fonction » qui consiste à manipuler les virus de telle sorte que leur effet devienne plus fort (activation accrue) ou même anormal ; en pratique cela revient pour les virologistes à faire muter de façon empirique un virus et même à créer un virus chimérique par encodage d’une (et aussi plusieurs) protéine(s) zoonotique(s) dans son génome afin d’en faire un virus transmissible à l’homme dans le but d’étudier les risques qui lui sont liés. 

Bizarre procédé que celui de crier au loup avec les alertes sur les risques jugés potentiels des virus d’animaux pour faire advenir exprès dans la réalité ces risques ! Pourtant, malgré la dénonciation de la dangerosité de la recherche du gain de fonction par des experts sérieux comme le biologiste Richard Ebright de l’Université Rutgers dans le New Jersey (« Le seul impact de ces travaux est la création dans un laboratoire d’un nouveau risque non naturel ») ou le virologue Simon Wain-Hobson de l’Institut Pasteur (« Si le virus s’échappait, personne ne pourrait en prédire la trajectoire » – cf. http://www.wikistrike.com/2020/02/la-militarisation-du-laboratoire-p4-de-wuhan ), elle est fermement soutenue à titre de lutte préventive contre les futures épidémies par l’OMS et des tas de particuliers et d’autres organismes qui y trouvent leur compte : les militaires qui y voient un bon paravent pour fabriquer des armes biologiques, l’industrie pharmaceutique qui y trouve l’occasion de s’enrichir encore plus avec les vaccins réclamés par les populations affolées par la peur d’une contagion mortelle, et les apprentis dictateurs qui peuvent avec l’obligation de vaccination et la nécessité de son contrôle imposer un flicage de leurs administrés infantilisés grâce à des outils numériques, en particulier des puces (déjà préparées par des opportunistes comme Bill Gates dont le rôle dans les vaccins est plus que trouble – cf. https://www.nexus.fr/actualite/technoscience/billy-the-king/) .  

Or, des deux laboratoires de Wuhan, seul le P4 a des spécialistes capables de recombiner les virus, à commencer par sa directrice Zhengli Shi, surnommée Batwoman pour son expertise en chauves-souris, connue pour avoir réussi à co-créer en 2015 un coronavirus chimérique en hybridant un coronavirus de chauve-souris fer-à-cheval et celui du SRAS. Bien entendu, Mme Shi comme son supérieur, le Directeur de l’Institut de virologie rejettent toute implication dans l’existence et la propagation du néovirus. Le mystère reste entier, donnant lieu à des querelles de spécialistes dont la majeure partie penche pour l’apparition spontanée du virus déclaré naturel. Dans un article de Nature medecine du 17/3/2020 des auteurs vont au secours de cette théorie du virus naturel en postulant une évolution lente dans la nature d’un virus du genre Sras/Sars devenu virulent après être resté longtemps inoffensif chez l’homme, sans toutefois écarter absolument la possibilité de sa fuite hors d’un laboratoire où il a muté artificiellement (cf. https://www.nature.com/articles/s41591-020-0820-9). Quant à la supposition d’une échappée de laboratoire, elle a reçu l’appui du prof. Luc Montagnier, prix Nobel de médecine en 2008 pour ses travaux sur le virus du Sida mais très controversé pour ses prises de position iconoclastes comme par exemple son soutien à la théorie de la mémoire de l’eau du prof. Jacques Benveniste ou son opposition à l’obligation des vaccins, qui voit dans le virus de Wuhan une création de laboratoire obtenue par insertion d’éléments du virus du Sida dans le génome d’un coronavirus (cf. https://www.doctissimo.fr/sante/news/Coronavirus-Luc-Montagnier-Prix-Nobel-virus-sorti-laboratoire), à l’instar de deux auteurs indiens (cf.  https://greatgameindia.com/indian-scientists-discover-coronavirus-engineered-with-aids-like- acceinsertions/ ) fort critiqués mais aussi appréciés (ce que taisent les partisans de la version officielle) qui retirent leur article et promettent de revenir avec une étude plus poussée. La bronca contre l’hypothèse du virus trafiqué vient du fait qu’elle laisse ouverte celle d’un coronavirus à usage d’arme biologique lâchée à l’air libre, délibérément ou non. Tous les esprits pacifiques qui tiennent à leur confort matériel et moral répugnent à envisager un acte aussi malveillant de la part de la Chine et taxent dédaigneusement d’adeptes du complotisme ceux qui assument cette éventualité, même si elle est plus logique et conforme à ce que l’on sait de la Chine communiste. Font pourtant partie de ces pestiférés des experts sérieux et respectés, tels Anthony Tu, professeur émérite en toxicologie à l’Université de Colorado (cf. https://www.nippon.com/fr/in-depth/g00842/ ) et Francis Boyle, professeur de droit international à l’université de l’Illinois et rédacteur de la loi anti-terroriste sur les armes biologiques votée aux USA en 1989 (cf. https://greatgameindia.com/dr-francis-boyle-creator-of-bioweapons-act-says-coronavirus-is-biological-warfare-weapon/ ).

Le développement et la conservation d’armes biologiques dans les laboratoires des pays qui disposent des moyens nécessaires est pourtant une triste réalité. La Convention internationale sur l’interdiction des armes biologiques votée en 1972, en vigueur en 1975 comme celle sur l’interdiction des armes chimiques votée en 1993, en vigueur en 1997, ne sont guère contraignantes car non seulement elles ne prévoient point des contrôles efficients, elles n’interdisent pas tout à fait la fabrication et la conservation des agents biologiques et toxines mais s’élèvent seulement contre leur emploi à des fins hostiles. Ce qui permet aux Etats de continuer la recherche et le stockage de dangereux micro-organismes et produits toxiques sous prétexte de souci défensif, dans un but pacifique. Mais alors que les pays libres et démocratiques sont assez retenus par une certaine tradition éthique et le jugement de leur opinion publique pour manigancer une guerre biologique contre leurs adversaires ou rivaux, il n’en est pas ainsi des dictatures, en particulier de la Chine. Comme Hitler qui exposait sans aucune gêne son funeste programme dans Mein Kampf dès 1925, bien avant sa prise de pouvoir, les dirigeants communistes chinois depuis Mao n’ont jamais caché leur rêve d’hégémonie mondiale à n’importe quel prix. En 2005, le général Chi Haotian, ministre de la défense chinoise de 1993 à 2003, fit deux discours (textes fuités sur le net chinois, aussitôt analysés par Epoch Times pour vérifier leur authenticité et traduits en anglais par des auteurs indiens en 2009 et 2011 – cf. https://defence.pk/pdf/threads/war-is-not-far-from-us-and-is-the-midwife-of-the-chinese-century.3 et http://www.indiandefencereview.com/spotlights/is-nazi-china-emerging/)  où il évoquait la nécessité pour la Chine surpeuplée de faire une guerre de conquête des Etats-Unis (l’Europe et le reste du monde seront aisément soumis une fois les USA défaits), et insistait sur la guerre biologique comme moyen le plus efficace pour « nettoyer » l’Amérique et procurer de « l’espace vital » aux Chinois. Dans le discours « La guerre s’approche de nous », il loue Deng Xiaoping d’avoir développé les armes biologiques « qui peuvent éliminer en masse des populations du pays ennemi ». « Si nos armes biologiques réussissent l’attaque surprise, le peuple chinois pourra garder les pertes au minimum dans le combat contre les Etats-Unis. Peut-être la Chine subirait-elle une catastrophe dans laquelle la moitié de sa population pourrait mourir… La population, même si plus de sa moitié meurt, peut se reproduire. Mais si le Parti tombe, tout s’en va et pour toujours ». Dans l’autre discours, intitulé « La guerre n’est pas éloignée de nous et accouche du siècle chinois », il répète et précise ses propos : « Nous devons combiner le développement économique avec la préparation de la guerre et la conduite de notre peuple hors du pays… Notre développement économique réside entièrement dans une préparation en vue du besoin de la guerre. Publiquement nous affirmons toujours que le développement économique est notre préoccupation centrale, mais en réalité le développement économique est centré sur la guerre ». « Il y a eu un rapide développement de la technologie biologique moderne, et de nouvelles armes biologiques ont été inventées l’une après l’autre. Naturellement nous ne sommes pas restés oisifs ; les années passées, nous avons saisi l’opportunité de maîtriser ce genre d’armes. Nous sommes capables de réaliser notre but qui est de nettoyer tout d’un coup l’Amérique ».

Ces deux discours qui ressemblent à des élucubrations d’un fou reflètent pourtant les pensées de la classe dirigeante chinoise qui ne les a guère démentis et continue d’éduquer la population chinoise dans la haine du monde libre, la préconisation de la violence contre l’ennemi et la glorification du Parti. Ils confirment au moins l’étude et la fabrication des armes biologiques en Chine depuis une vingtaine d’années et la détermination de Pékin à les utiliser pour s’assurer l’hégémonie mondiale. Dans cette optique « complotiste » le virus de Wuhan serait l’attaque surprise projeté, décidé suite aux humiliants revers subis dans la guerre commerciale avec les Etats-Unis. Mais dans ce cas le virus devrait être lâché aux Etats-Unis et non sur une ville chinoise ! Empoisonner en masse ses propres concitoyens, au lieu des ennemis, cela n’a pas de sens. Mais là justement que réside la « beauté » de la chose : quel pays devant l’hécatombe à Wuhan irait accuser la Chine de fauteur de guerre biologique ? Or, Mao et ses successeurs ayant toujours déclaré qu’ils sont prêts à sacrifier jusqu’à la moitié de leur population pour arriver à leur fin dominatrice, condamner à la maladie et à la mort quelques millions n’est point un problème pour eux, et déclencher la guerre de façon sinueuse entre dans la stratégie de la dissimulation prônée par Sun Tzu qui nécessite une longue préparation. La difficulté c’est de trouver un agent pathogène que l’on connait bien mais pas l’ennemi, qui soit à la fois très contagieux et assez virulent pour créer la panique et que les symptômes de son infection soient assez semblables à une infection bénigne pour endormir l’ennemi quand l’épidémie s’installe, et le néocoronavirus remplit ces conditions. A supposer donc que le virus ait été intentionnellement libéré, reste à trouver le lieu adéquat et le moment le plus propice pour propager la maladie et la diffuser dans le monde et donc chez les ennemis. L’idéal pour le lieu c’est une grande ville avec une concentration importante d’habitants dont une partie a émigré un peu partout et comportant une classe moyenne relativement aisée susceptible de voyager, qui ne soit ni la capitale ni la ville-vitrine Shanghai ; ce sera donc Wuhan, province Hubei, dans le centre, la 9e ville du pays avec 8.365.000 habitants, agglomérations comprises (selon Population stat, alors que les journaux citent le chiffre de 11 millions !) où se trouve en plus des laboratoires de virologie. Pour la date, il faut la calculer de sorte que la contamination de la population soit assez forte au moment de sa dissémination, c’est-à-dire de préférence pendant les fêtes du nouvel an lunaire qui tombe cette année le 25/1, période de rassemblements et de réunions familiales. Comme il faut environ 2-3 mois pour que la maladie atteigne son cap, si l’on veut lâcher le virus, ce doit être vers la fin d’octobre, ce qui coïncide avec l’apparition des premiers cas en novembre. 

Même si le virus n’a pas été volontairement lâché sur Wuhan mais s’est échappé accidentellement, après les morts suspectes apparentées à celles causées par le SRAS signalées en novembre par les médecins de la ville, le pouvoir chinois humilié par l’obligation de signer le traité commercial avec les USA a aussitôt saisi l’occasion pour l’utiliser comme arme biologique en appliquant la même ruse qu’en cas de guerre ourdie. A savoir laisser la maladie se répandre pendant deux-trois mois en faisant taire les lanceurs d’alerte et interdisant toute référence au néocoronavirus – les rares journalistes et particuliers osant passer outre tels Fan Bin et Chen Quishi étant aussitôt arrêtés et amenés on ne sait où -, en minimisant le nombre des victimes tout en donnant des fausses informations pour tromper l’opinion nationale et internationale avec la connivence de l’OMS dont le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus est une marionnette du PCC au point que le vice premier ministre japonais Taro Aso propose de rebaptiser l’OMS/WHO OC(hinoise)S/C(hinese)HO. Cette obédience à la Chine pousse l’OMS à dédaigner les nombreux courriels de Taïwan dès le 31/12 l’alertant d’une possible contagion interhumaine de la nouvelle maladie et à préférer répéter les affirmations de Pékin sans se donner la peine d’enquêter sur place, déclarant encore le 14/1 qu’« il n’existe aucune preuve d’une transmission d’humain à humain » puisque la maladie s’attrape selon les autorités chinoises par les contacts avec des animaux sauvages infectés ou par l’ingestion de leur viande. En signe de corroboration de la bénignité du virus, le grand banquet annuel rassemblant 40.000 familles à Wuhan n’est-il pas maintenu le 18/1 ? La transmission interhumaine ne sera reconnue par la Chine que le 20/1 lorsque les témoignages sur le net des hôpitaux bondés, des Wuhanais désespérés, des crematoriums tournant à plein régime et des nuées de corbeaux attirés par l’odeur de la chair brûlée, ne permettent plus de la nier. Mais pour rassurer l’opinion nationale aussi bien qu’internationale, les données officielles sur le bilan de la maladie sont révisées à l’extrême baisse (jusqu’au 26/5, dans ce pays de 1,4 milliard d’habitants, berceau de l’épidémie, le covid-19 n’a tué que 4638 personnes et contaminé 83.001 dont 3212/67803 dans la province de Hubei, contre par exemple 28.530/145.555 en France, pays de 66,99 millions d’habitants), et ces chiffres très bas des victimes ne seront jamais remis en question par l’OMS, au point que jusqu’en avril les media du monde entier continuent de se baser dessus pour les comparer avec les pertes occidentales et louer la bonne gestion de l’épidémie par Pékin ! 

La Chine s’enfermant dans le mensonge, on ne peut évaluer l’ampleur des décès à Wuhan que par 3 indices : 1° Une erreur ou fuite sur le site de Tencent le 1/2 (une autre eut lieu le 26/1 mais il n’en reste pas de capture d’image) qui doit tenir deux listes de données différentes, l’une réelle à usage interne et l’autre officielle, et a donc donné l’espace de quelques heures les chiffres réels : 24.589 morts sur 154.023 contaminés (cf. https://www.taiwannews.com.tw/en/news/3871594). 2° Le nombre d’urnes rendues aux familles par les 7 salons funéraires de la ville vers la fin du confinement du 25/3 au 4/4, à savoir environ 3500 par jour pendant 12 jours qui donnent un chiffre de 42.000 morts, certes pas tous du coronavirus, pour la période datant du 23/1, jour du confinement, au 23/3 ; l’ambassadeur chinois en France estimant la mortalité normale à Wuhan par mois d’hiver à 5000 par mois c’est-à-dire 10.000 pour 2 mois, la différence de 32.000 est donc due au virus, et cela sans compter les victimes d’avant le 23/1!  (cf. https://www.huffingtonpost.fr/entry/en-chine-la-ruee-vers-les-urnes-funeraires-reflete-t-elle-le-nombre-reel-de-morts-du coronavirus_fr_5e82f6bec5b62dd9f5d5202c ). 3° Les ruptures d’abonnement au téléphone : d’après l’annonce le 19/3 du ministère chinois de l’industrie et des technologies de l’information, alors que d’ordinaire le nombre des utilisateurs du téléphone ne cesse d’augmenter, par rapport aux chiffres de novembre 2019, le nombre d’abonnés en février 2020 a chuté de 21,03 millions pour le téléphone portable et de 840.000 pour le téléphone fixe ; pour l’expliquer, on évoque la fermeture de nombreuses entreprises, la fuite de 5 millions de Wuhanais hors de la ville, dont une grande partie à l’étranger dès le constat de la contagion, l’augmentation du chômage qui pousse les Chinois souvent possesseurs de plusieurs téléphones portables (5 au maximum permis) à n’en plus garder qu’un seul (obligatoire en Chine pour le suivi du code sanitaire), et aussi la vague de décès dus au coronavirus ; à supposer que ces derniers représentent seulement 10% des 21 millions de comptes fermés, le bilan des morts dans toute la Chine à cause du virus jusqu’en fin février s’élèverait à plus de 2 millions (cf. https://fr.theepochtimes.com/21-millions-dutilisateurs-de-telephones-portables-en-moins-en-chine-pourrait-suggerer-un-nombre-eleve-de-deces-dus-au-virus-du-pcc-1303947.html )! 

C’est seulement le 23/1, début du congé de fin d’année, lorsque le piège s’est refermé avec l’infection inévitable d’un nombre conséquent de Wuhanais dont des expatriés en congé, que Pékin met en quarantaine la ville de Wuhan, quarantaine étendue ensuite à toute la province de Hubei le 25/1, puis moins drastiquement en février à nombre de villes de l’est et du nord ; cependant parmi les 5 millions de Wuhanais enfuis et partis ailleurs avant le 23/1, nombre de contaminés sont allés à l’étranger, et avec les étrangers revenant de Wuhan avant et après cette date ils vont pouvoir propager le virus dans le monde entier. Un monde dont la plupart des dirigeants restent insouciants du danger, bien que des chefs de l’Etat (au moins français et américain) aient été alertés par leurs services de renseignements, tant ils se reposent sur l’idée d’une épidémie localisée entretenue par les propos lénifiants du directeur général de l’OMS. Ce dernier se contente de s’aligner sur les dires de Pékin qui refuse de permettre l’inspection des foyers d’infection par une équipe d’experts internationaux : Il ne reconnaît la contagion interhumaine qu’à la suite des Chinois le 23/1, vante « la réactivité chinoise » sous « le formidable leadership » de son président Xi Jinping, parle le 30/1 d’une « urgence de santé publique internationale » mais laisse chaque Etat touché faire face à sa façon au virus tout en vilipendant les fermetures de frontières avec la Chine comme du manque de solidarité et marque de stigmatisation, et ne consent à proclamer la pandémie du covid-19 que le 11/3 quand 114 pays sont concernés. C’est seulement alors que, hors de Chine où le virus circule dès novembre grâce aux touristes chinois ou des gens revenant de Chine et où les premiers cas reconnus y apparaissent en janvier (2 cas en France le 24/1), à part quelques pays comme Taïwan, la Corée du Sud, l’Allemagne… les Etats se réveillent vraiment de leur inaction pour s’apercevoir qu’ils ne sont pas du tout préparés à lutter contre la pandémie qui commence à exploser chez eux : manque de lits et surtout de matériel médical (masques, gants, testeurs, vêtements de protection, respirateurs…), d’autant plus que, sans vérifier les stocks nationaux, ils ont fait don à la Chine des tonnes de ces produits à titre humanitaire (17 tonnes pour la France le 19/2, 2 tonnes pour l’Italie).

Pire encore, la plupart des gouvernements ont laissé sans s’alarmer ni réagir les agents de Pékin faire main basse sur toutes les fournitures médicales dans leur pays pour les envoyer en Chine, non pas tant pour les besoins des malades chinois (en interdisant en janvier l’exportation du matériel médical des usines étrangères délocalisées en Chine, avec en plus du matériel fabriqué par les usines chinoises, Pékin dispose déjà de la moitié de la production mondiale) mais pour créer la pénurie chez les autres et les réduire à l’impuissance et à la merci de l’empire du milieu (cf. https://fr.theepochtimes.com/le-regime-chinois-accumule-les-stocks-mondiaux-de-materiel-medical-entrainant-une-penurie-croissante-en-dehors-de-la-chine-1321519.html ) au moment crucial. Par exemple, en Australie une entreprise immobilière, Risland, détenue par les Chinois a envoyé en Chine 90 tonnes de fournitures médicales, tandis qu’une autre, Greenland group, a amassé pour la Chine 3 millions de masques chirurgicaux, ½ million de paires de gants et de lingettes bactériologiques. Il faut regarder les clips montrant une chinoise vivant aux USA exprimer sa joie triomphante d’avoir acheté pour son pays tous les masques disponibles dans sa région et de ne rien laisser aux Américains (https://twitter.com/WBYeats1865/status/1245017730169724931?fbclid=IwAR15ImIBXe2kgd7ZA40zfU3j26fCM-nYWSwQn9GdzS6RHKM1tDRu7V2FGw8 ) ou une grande banderole décorant un restaurant de Chine continentale saluant l’arrivée du coronavirus aux Etats-Unis et au Japon (https://www.youtube.com/watch?v=7LbPUfK-_zg ) pour voir combien les intentions des Chinois communistes envers les autres nations sont hostiles. Si bien que lorsque la pandémie s’installe dans d’autres pays au moment où elle décroît en Chine, presque tous les Etats se sont trouvés démunis d’assez de matériel de protection et de traitement pour leur population et obligés de s’adresser à la Chine pour s’approvisionner, donnant à Pékin non seulement l’occasion de retourner la situation en gommant son rôle dans le développement sinon le déclenchement de la maladie et de jouer au donneur de leçon (vu son expérience dans la « victoire » sur le virus) ainsi qu’au bienfaiteur avec la distribution de masques et de gants médicaux aux pays et organismes pauvres ou inféodés, mais aussi de s’enrichir en permettant à ses entreprises de vendre ou revendre partout les fournitures médicales à dix fois leurs prix antérieurs. 

L’opération de propagande auto-promotionnelle de Pékin s’est révélée toutefois un flop à cause de l’insistance ostentatoire et souvent mensongère sur sa générosité et surtout en raison de la mauvaise qualité du matériel médical vendu aux autres pays à un prix pourtant surestimé et au paiement exigé à l’avance. Même avec l’Italie, seul Etat de l’union européenne à adhérer au projet des routes de la soie de Xi Jinping avec la signature d’un Protocole d’entente (Memorandum of understanding) en avril 2019, le comportement de Pékin a été déplorable : Sur les 31 tonnes de matériel médical proclamées envoyées en aide à l’Italie le 12/3, une partie fait partie du lot donné par l’Italie elle-même en février, et encore après livraison Pékin lui a soumis une facture ! (cf https://fr.theepochtimes.com/covid-19-le-parti-communiste-chinois-pcc-est-un-danger-pour-la-planete-fustige-un-depute-italien-1299408.html et https://fr.gatestoneinstitute.org/15849/chine-materiel-medical-defectueux ). Plus encore, le 15/3 un porte-parole du gouvernement chinois, Zhao Lijian, déclare dans son tweet que les Italiens se mettent sur leurs balcons en chantant l’hymne national chinois pour remercier la Chine, alors qu’en réalité ils s’encouragent en chantant leur propre hymne national ainsi que leurs airs préférés (cf. https://www.thequint.com/voices/blogs/coronavirus-pandemic-italy-china-propaganda-media-chinese-strategy-beijing-cpec-bri et https://www.youtube.com/watch?v=Jo4OfB57zdg ). En outre, alors que ses ventes et reventes de matériel médical aux autres pays accablés à cause d’elle par les ravages du néocoronavirus lui rapportent rien que pour le mois de mars l’équivalent de 1,4 milliard d’euros, la Chine n’a aucune parole d’excuse (seulement des arguties et une promesse de faire le ménage parmi les fabricants) pour les millions d’articles défectueux livrés. La liste des pays floués est longue, attestant de la malhonnêteté et de la médiocrité de l’entreprenariat chinois : L’Espagne ayant fait une commande de 467 millions USD à des entreprises chinoises pour 950 respirateurs, 5,5 millions de kits de test du Covid, 11 millions de gants médicaux et un ½ milliard de masques, se retrouve  en début et fin mars avec une livraison de 1.640.000 kits de test inefficaces (70% donnent de faux diagnostics) puis le 23/4 avec une 1ère livraison de 2,1 millions de masques non conformes ; sont aussi déficients 80% des 300.000 kits de test payés 2,1 millions USD par la Tchéquie, ainsi qu’un lot de tests livré à la Turquie qui le rejette pour en commander un autre toujours à la Chine (!) ; un autre lot de tests fiable seulement à 5% ont été livrés à l’Inde qui a annulé du coup la commande d’un ½ million de cet article ; la Slovaquie a quant à elle perdu 16 millions USD avec plus d’un million de tests chinois déficients achetés par l’ex-premier ministre Peter Pellegrini : « nous avons une tonne [de ces tests] inutilisables… autant les jeter directement dans le Danube » déclare son successeur Igor Matovic (https://www.washingtonexaminer.com/opinion/yet-another-country-flags-cac ) ; la Grande-Bretagne s’est délestée elle de 20 millions USD pour 2 millions de tests à domicile inefficaces, contaminés même pour une partie, et aussi d’on ne sait combien (sachant toutefois leur prix sur le marché actuel variant de 27.000 à 96.000 USD la pièce) pour 250 respirateurs jugés dangereux voire mortels pour les patients par les médecins anglais  ; les 600.000 masques FFP2, 1ère livraison le 21/3 d’une commande de 1,3 million, vendus à la Hollande ne répondent pas aux normes minimales et donc inutilisables pour le personnel médical, de même que les 2 millions de masques FFP2 livrés début avril à la Finlande et les 3 millions de masques FFP2 livrés à la Belgique vers la même époque, puis 500.000 masques  destinés au Sud Tyrol achetés par l’Autriche ; en mai, en plus des 8 millions sur un lot de 11 millions de masques commandés au prix de 4,5 USD la pièce par un distributeur montréalais pour le  compte du Canada trouvés défectueux, ce pays a reçu 1 million de respirateurs inadaptés et plus de 6400 kits de test destinés au New-Brunswick en outre contaminés (!) ; le 1er/4 la force frontalière australienne a saisi 800.000 masques de mauvaise qualité provenant de Chine ainsi que de nombreux vêtements de protection contrefaits ou défectueux facturés 7,6 millions USD ; Les Etats-Unis n’échappent pas à la mésaventure : En fin janvier, des millions de blouses chirurgicales ont dû être rappelés des hôpitaux lorsque la société qui les a commandées aux Chinois a reconnu qu’elles ne pouvaient être stériles étant donné les conditions sanitaires de l’usine qui les a fabriquées ; 48.000 masques KN95 chinois, vendus au Missouri comme une alternative aux masques N95, ayant été déclarés non conformes aux normes par le Département de la santé de cet Etat, plusieurs autres Etats alertés ont retiré comme lui ceux qu’ils ont achetés, et l’Illinois qui vient d’en commander pour une somme de 17 millions USD a dû faire de même. 

Tous ces pays selon leur poids ou leur importance pour la Chine arrivent parfois à se faire rembourser ou réapprovisionner gratuitement, mais il n’en est pas de même des pays pauvres incapables de se payer une quantité notable de matériel médical, surtout au prix devenu exorbitant, sur lesquels s’exerce la générosité chinoise : tout don est le bienvenu, et s’il s’avère inutilisable peu osent s’en plaindre par peur de fâcher le donateur : la sous-secrétaire à la santé des Philippines ayant déclaré que les kits de dépistage fournis par les Chinois ne sont précis qu’à 40% et que certains d’entre eux méritent d’être jetés à la poubelle, devant l’admonestation immédiate de l’ambassade de Chine, leur ministère de la santé a dû se fendre en excuses (https://fr.gatestoneinstitute.org/15953/coronavirus-chine-intimidation ). Ainsi, bien qu’indignés de recevoir en don des masques N95 faits à partir de la lingerie féminine (soutien-gorge ?), les Pakistanais ne peuvent que ruminer en silence cet affront à leur tradition machiste (https://www.business-standard.com/article/news-ani/covid-19-china-buffoons-all-weather-ally-pakistan-by-sending-underwear-masks-120040500163_1.html ). 

La détention par la Chine d’un quasi-monopole dans la fabrication des produits médicaux aussi bien que pharmaceutiques, en conséquence d’une aveugle cupidité de la part de l’industrie occidentale qui y a délocalisé toutes leurs usines, met désormais (tant que l’Occident n’a pas réussi à les relocaliser) tous les autres pays (à part l’Inde, autre bénéficiaire de la délocalisation) en situation de dépendance en matière sanitaire, considérée pourtant par tous les peuples comme un besoin essentiel. Déjà une telle dépendance envers un pays libre et pacifique n’est guère raisonnable, mais vis-à-vis d’une dictature immorale et brutale telle que la Chine communiste, c’est simplement du suicide, car Pékin s’en sert volontiers comme moyen de chantage pour dicter sa volonté. L’Europe en a fait l’expérience lors de rédaction d’un rapport sur la désinformation liée au coronavirus publié le 24/4 : Selon le South China Morning post du 25/4, « Pékin avait menacé de bloquer l’exportation vers l’Europe de fournitures médicales si le chapitre sur la Chine n’était pas supprimé ». L’UE a démenti avoir cédé aux pressions chinoises mais a toutefois édulcoré ses propos sur les menées chinoises (cf. texte juste ci-dessus et http://www.opex360.com/2020/04/25/la-chine-aurait-fait-pression-sur-l ). Les démonstrations d’amitié et de paix de la Chine communiste sont trop empruntées pour ne pas vite céder aux menaces et chantages, sa marque de fabrique. C’est ainsi que son opération d’assistance humanitaire n’ayant pas rencontré beaucoup de succès, Pékin a constitué une force de frappe diplomatique en transformant ses diplomates en distillateurs de désinformations (rejetant par exemple la responsabilité de l’échappée du virus sur les Etats-Unis ou l’Italie) et gardes-chiourmes prêts à distribuer remontrances, avertissements et promesses de pires représailles à tous ceux qui osent le critiquer. C’est-à-dire tous les gouvernements, organismes et particuliers qui, furieux de s’être fait berner par Pékin et de subir des pertes considérables dues à l’arrêt pendant trois mois de toute vie sociale et économique dans leur pays pour cause de combat contre le virus de Wuhan, veulent lui intenter un procès et réclamer des dédommagements pour le mal causé par ses mensonges et menées frauduleuses, sans lesquels leur prise de conscience plus tôt et leur préparatif concerté auraient permis le contrôle de la pandémie comme lors de la crise du SRAS sous la présidence d’une directrice générale à poigne de l’OMS, Gro Harlem Brundtland, qui a su tenir tête à la Chine et l’obliger à une certaine transparence. 

Heureusement, tous ne se laissent pas intimider : En fin avril, au premier ministre australien Scott Morrison, ardent partisan d’une enquête indépendante sur les responsabilités dans la pandémie, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois conseille « de renoncer à ses préjugés idéologiques » cependant que l’ambassadeur Cheng Jingye brandit la menace de répercussions économiques : « les personnes pourraient se demander pourquoi aller dans un pays aussi peu amical avec la Chine… Peut-être que les gens ordinaires diront : Pourquoi devrions-nous boire du vin australien ? manger du bœuf australien ?… Les parents de ces étudiants pourraient être amenés à se demander si cet endroit est le mieux pour y envoyer leur progéniture alors qu’il n’est pas sympathique, voire même hostile ». Deux semaines après, l’Australie persistant dans sa démarche, Pékin met ses menaces à exécution : suspension de l’importation du bœuf australien et taxation à 80,5% de l’orge australienne dont elle achète jusqu’alors la moitié de la production (2,5 millions de tonnes). Ce à quoi le ministre du commerce australien répond : « Nous ne menons pas des pratiques commerciales sur la base du principe un prêté pour un rendu » et envisage de porter l’affaire devant l’OMC (https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvellecaledonie/la-chine-menace-l-australie-de-boycott-apres-sa-demande-d-enquete-sur-la-crise-du-coronavirus-827340.html et https://www.journaldemontreal.com/2020/05/19/laustralie-decue-par-la-decision-de-la-chine-de-surtaxer-lorge ). Le 20/4, dans un article intitulé « Ce que la Chine nous doit », Bild, le plus grand journal allemand estime à 149 milliards d’euros les indemnités que la Chine doit payer à l’Allemagne pour les dommages portés à son économie à cause de la pandémie du virus de Wuhan. Aussitôt l’ambassade de Chine à Berlin via son porte-parole Tao Lil envoie une lettre ouverte au rédacteur en chef du journal pour balayer les accusations portées contre son pays et taxer le quotidien de xénophobie. En réponse il s’attire une diatribe de l’éditeur Julian Reichelt adressée directement à Xi Jinping dénonçant son régime qui se termine par : « Vous avez l’intention de renforcer la Chine grâce à un fléau que vous avez exporté. Vous n’y parviendrez pas. Le coronavirus sera votre fin politique, tôt ou tard » (https://www.dreuz.info/2020/04/19/le-redacteur-en-chef-de-bild-au-president-chinois-vous-avez-mis-le-monde-en-danger/comment-page-1/).

 La chute de Xi Jinping, même si elle est l’issue de l’actuelle lutte de faction au sein du Bureau politique où Xi a des ennemis tenaces qui se servent de la récession économique et de la contre-productivité de sa politique trop arrogante pour poser leurs pions, ne changera pas la nature du régime communiste chinois ni ne signifie l’abandon de son rêve de grandeur. Ce que ses rivaux menés par les descendants de Deng Xiaoping lui reprochent surtout, c’est moins son incompétence économique (ils n’auraient pas fait mieux avec la même idéologie) que son impatience qui l’a fait abattre ses cartes trop vite avec les routes de la soie hégémoniques alors que Deng conseillait la ruse et le grignotage patient. La hâte de Xi est par contre une chance pour le monde même si les peuples la paient cher, parce que la pandémie en cours a dévoilé la face odieuse du pouvoir communiste chinois. Les gouvernements démocratiques les plus acquis à la Chine tels que l’Australie, la Grande-Bretagne ont vu que leur complaisance envers Pékin ne les protège pas de ses mauvaises manières ni leur attire ses bonnes grâces. Et l’Europe qui baigne dans l’antiaméricanisme depuis les années 1960 à force de matraque socialo-communiste dès l’enfance – dans la plupart des pays occidentaux l’éducation et les média sont tombées aux mains de la gauche – se rapproche malgré elle de Donald Trump en se prononçant aussi en faveur d’une enquête sur l’origine et la gestion du coronavirus et en projetant la relocalisation de leur industrie manufacturière. En prévision de l’enquête la Chine a fait détruire dès février tous les documents concernant le coronavirus et vient de déclarer qu’elle se refuse à toute demande d’indemnisation. Quant au déménagement des usines hors de Chine, son coût est très élevé ; sans aide de leurs gouvernements les entreprises des pays démocratiques ne pourront le réaliser dans un avenir proche, mais tous les Etats sont affaiblis avec une grave récession économique du fait de l’arrêt de toute activité pendant 2-3 mois. La Chine se retrouve dans le même cas mais, à la différence des autres pays, elle n’a pas à s’inquiéter de l’opinion publique ou de la révolte de ses habitants et possède sur son territoire les usines avec leurs équipements et même l’argent des entreprises gagné chez elle et déposé dans ses banques (une condition de l’installation des entreprises étrangères en Chine est l’obligation de le dépenser sur place sans possibilité de le rapatrier), dont elle n’hésitera pas à s’approprier en cas de besoin (on l’a déjà vu préempter toutes les fournitures médicales fabriquées sur son sol et interdire leur exportation pendant la pandémie). Dans une interview du 7/5/2020, le général Qiao Liang, co-auteur d’un livre traduit en français « La guerre hors limite » et dont l’opinion reflète celle des faucons au pouvoir, exprime son doute sur la possibilité des pays occidentaux de reconstruire leur industrie manufacturière désormais détenue par la Chine, ainsi que de sa confiance dans la domination future de son pays : « L’essentiel n’est pas de savoir à quel point l’épidémie est terrible, mais de réaliser que les Etats-Unis et l’Occident ont tous les deux connu leur heure de gloire, et qu’ils sont confrontés aujourd’hui à cette épidémie alors qu’ils déclinent. L’épidémie arrive en ce moment, et même si ce n’est qu’une brindille, elle peut faire briser le dos du chameau qui a déjà du mal à marcher » (https://www.revueconflits.com/general-qiao-liang-hegemonie-chine-laurent-gayard/). Pour empêcher cette domination qui condamnera les peuples du monde entier à une servitude dont tout un chacun peut avoir une idée avec en tête l’image de milliers d’étudiants réduits en bouillie sous les chenilles des chars sur la place Tiananmen en 1989 ou les prélèvements d’organes in vivo des adeptes du Falungong, les pays développés doivent d’abord prendre conscience que la Chine communiste est un ennemi comme elle-même les considère, puis mettre de côté leurs différends pour constituer « une sainte alliance » capable de contrer toutes ses manœuvres. En auront-ils la volonté et s’en donneront-ils les moyens ou préféreront-ils, une fois la crise sanitaire passée, par facilité et calcul à court terme retomber dans les anciens plis d’une collaboration honteuse ? Signe d’espoir, ce 5/6 un groupe de parlementaires de dix pays a lancé  l’Alliance interparlementaire sur la Chine (IPAC) dont l’objectif est de « proposer des réponses pertinentes aux défis posés par la République populaire de Chine, mais aussi développer des stratégies proactives… afin de préserver les valeurs fondamentales des droits de l’homme et des libertés partagées par les nations démocratiques » (https://www.nouvelles-du-monde.com/lalliance-parlementaire-mondiale-veut-contrer-la-menace-chinoise/).     

 

 

 

Biển Đông sôi sục : Hoàng Sa Trường Sa trong giấc mộng bá vương của Trung Quốc

Đặng Phương-Nghi

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Cho tới đầu thế kỷ XX, trước khi Biển Đông được biết có tiềm năng chứa trong đáy rất nhiều mỏ dầu khí, các quốc gia nhìn ra Biển Đông không lấy đó là một điều tranh chấp, không nước nào chối cãi chủ quyền của Việt Nam trên hai quần đảo Hoàng Sa (15.000 km2) Trường Sa (160.000 km2) do các chúa Nguyễn quản trị từ thế kỷ XVII, kể cả Trung Quốc : các tàu bè gặp bão táp tại Hoàng Sa trôi rạt vào đất Lưỡng Quảng được tổng đốc nơi đó cho tiễn về Việt Nam, với lý do những chuyện liên quan đến Hoàng Sa thuộc về triều đình Huế. Phải nói rằng hai quần đảo trên chỉ gồm đảo nhỏ, đá nổi, đá ngầm và san hô, trơ trơ giữa gió bão, chẳng ai lai vãng đến ngoài dân chài và kẻ lượm phân chim biển.

Sự kiện thay đổi kể từ 1921, với « Giấc mộng Trung Hoa » của các nhà lãnh đạo tân Cộng hòa Trung Hoa (về vấn đề quần đảo, Trung Hoa quốc gia với Trung cộng cùng chung lập trường), quyết tâm thực hiện cuộc Nam tiến vào Biển Đông để mở đường ra Ấn Độ dương rồi Đại Tây dương. Dựa trên bản báo cáo về một chuyến thăm dò vùng nam Hải Nam của một hạm đội nhỏ do đô đốc Lý Chuẩn nhà Thanh chỉ huy vào tháng 6/1909 nói về một số đảo ở tây-nam Hải Nam, chính quyền quân sự tỉnh Quảng Đông tuyên bố đó là quần đảo Tây Sa (đây là lần đầu tiên cái tên Tây Sa này xuất hiện) thuộc chủ quyền Trung Hoa, mặc dầu lúc đó quần đảo này thuộc về Việt Nam dưới tên Hoàng Sa hay đúng hơn thuộc về sự quản trị của Phủ toàn quyền Đông Dương dưới tên Paracel, bởi lúc đó Việt Nam bj Pháp đô hộ. Những hòn đảo đó có dân chài Việt Nam ở, nhưng đoàn tiền trạm do Ngô Kính Vinh cầm đầu bắt hết họ đến Hải Nam để đô đốc có thể bảo đấy là những đảo hoang. Rồi chính phủ Quảng Đông cho sát nhập quần đảo vào huyện Châu Nhai, phủ Quỳnh Châu, Hải Nam (Xem https://www.nxbctqg.org.vn/index.php?option=com_content&view=article&id=4624:lp-lun-va-chng-c-ca-trung-quc-oi-ch-quyn-bin-ong-va-qun-o-hoang-sa-va-trng-sa-ca-vit-nam-la-cc-k-vo-ly&catid=169:bin-o-que-hng&Itemid=641 ). Trong khi đó thì từ thế kỷ XVII Hoàng Sa trực thuộc tỉnh Quảng Nam, rồi tỉnh Thừa Thiên rồi lại Quảng Nam ; ban đầu Hoàng Sa gồm cả các đảo Trường Sa, nhưng năm 1933 Trường Sa được tách rời và chịu sự quản lý của tỉnh trưởng Bà Rịa rồi Phước Tuy (1956). Chính quyền Quảng Đông không được nước nào công nhận nên lời tuyên bố của họ chẳng được chính phủ Đông Dương coi trọng. Nhưng năm 1935 Trung Hoa dân quốc chính thức đòi chủ quyền trên tất cả các đảo trong Biển Đông, và để hỗ trợ cho sự đòi hỏi, họ cho người lẻn đến bốn đảo Hoàng Sa dựng bia ghi lùi năm tháng !

Trong đệ nhị thế chiến, Nhật Bản chiếm đóng Hoàng Sa từ 1939 cho tới 1946. Năm này, nhân được Đồng Minh giao nhiệm vụ giải trừ quân bị của Nhật chiếu theo thỏa ước Postdam, Trung Hoa dân quốc lợi dụng cơ hội để chiếm hòn đảo lớn nhất của quần đảo Hoàng Sa (Phú Lâm, 2,6km2), rồi sau đó vào đầu 1947 đảo lớn nhất của Trường Sa (Ba Bình, 46ha) cũng là đảo duy nhất ở Trường Sa có nước ngọt ; nhưng vì ít lâu sau họ thua cộng sản phải bỏ lục địa đi Đài Loan, họ đành rút lui hỏi hai đảo đó vào năm 1950. Năm sau (1951) tại hội nghị San Francisco, theo hiệp ước được ký kết, Nhật Bản nhượng lại hai quần đảo cho chính phủ Việt Nam của vua Bảo Đại và quốc tế (trừ ba nước) đồng nhất bác bỏ yêu sách của Trung Hoa ; vậy nên thủ tướng Trần Văn Hữu có thể tuyên bố chủ quyền của Việt Nam trên Hoàng Sa Trường Sa mà không một nước nào trên 50 quốc gia tham dự phản đối, nhưng phải nói là cả hai nước Trung Hoa, quốc gia lẫn cộng sản, đều không được mời tham dự hội nghị.

Năm 1948, trước khi chạy đến Đài Loan, Tưởng Giới Thạch cho ấn hành một bản đồ Trung Quốc với một ranh giới trên Biển Đông bịa đăt hình chữ U cũng gọi là đường lưỡi bò, được vẽ bằng cách nối liền 11 nét họ cho là phân định lãnh hải của họ, tương đương như vậy với 70% tổng diện tích biển, bất kể quyền lợi của các nước khác ven biển. Bản đồ này không được để ý đến, nhưng năm 1953 Bắc Kinh cho in nó lại với sự thay đổi về số nét, giảm xuống 9, nhưng đổi chỗ làm sao cho phần biển Trung Quốc tự cấp cho mình gồm 80% diện tích tổng thể (3,5 triệu km2). Nhưng bản đồ này cũng chỉ được dùng trong nội bộ và cho tới 1998 lãnh biển hình chữ U không được nhắc tới trong các lời phát biểu ra nước ngoài của Bắc Kinh ; nhưng nó là một trái bom nổ chậm vì nó được đưa vào giảng dạy trong nhà trường, nhồi vào óc mọi người dân Trung Hoa lòng tin chắc nịch rằng các quần đảo và biển Đông xung quanh thuộc về Trung Quốc, nung lên một tinh thần dân tộc dễ khích động.

Năm 1956, thừa cơ Pháp rút hết quân khỏi miền Nam trong khi chính phủ Nam Việt Nam, là chính quyền được hiệp định Genève giao cho việc quản trị hai quần đảo Hoàng Sa Trường Sa, đang mải tổ chức nhà nước, cả hai nước Trung Hoa vội đi chiếm đoạt đảo và giữ chúng từ đó : Ba Bình (Itu-Aba, Taiping hay Thái Bình), đảo lớn nhất Trường Sa cùng một số cồn lân cận rơi vào tay Trung Hoa dân quốc (Đài Loan), các đảo Hoàng Sa phía đông bao gồm Phú Lâm (Île Boisée, Yongxing hay Vĩnh Hưng), đảo lớn nhất, vào tay Trung Hoa nhân dân quốc (Trung cộng). Chính phủ Nam Việt Nam không làm gì được, chỉ biết tố cáo những hành động đó rồi tăng cường sự canh giữ các đảo còn lại. Năm 1959, Bắc Kinh cho 82 binh lính giả làm ngư dân đáp 5 chiếc tàu có trang bị vũ khí tấn công các đảo Hoàng Sa phía tây, nhưng bị binh lính Việt Nam cộng hòa (VNCH) phát giác, bắt làm tù binh và sau đó đuổi về Trung quốc.  

Sự rút quân của Hoa Kỳ sau hiệp định Paris (1973) và những vướng mắc của quân lực Việt Nam phải một mình đối đầu với Hà Nội và đồng minh Nga-Tàu cho Bắc Kinh cơ hội để cho hai chiến hạm đi tấn công các đảo Hoàng Sa phía tây : bốn tàu khu trục do Mỹ mới giao lại cho Nam Việt Nam được gửi ra nghênh chiến (17-20/1/1974) nhưng hải quân VNCH chưa được huấn luyện kỹ càng về sự sử dụng những tàu này lại thêm các thiết bị tinh vi trong đó đã bị Mỹ tháo đi cho nên hải quân VNCH không chống lại nổi quân Tàu, phải rút lui sau khi 75 binh sĩ mất mạng so với 21 người bên phía Hoa, để cho Trung Quốc chiếm đóng từ đó toàn bộ Hoàng Sa. Điều bất bình là hạm đội thứ 7 của Mỹ ở ngoài khơi Biển Đông lúc ấy không hề can thiệp để trợ lực hải quân VNCH, do lệnh cấm của Washington, trên nguyên tắc là đồng minh của Nam Việt Nam, mặc dầu tổng thống (TT) Nixon có hứa với TT Nguyễn Văn Thiệu sẽ can thiệp nếu VNCH bị xâm hại. Không những thế, Washington còn làm áp lực để ngăn TT Thiệu ra lệnh cho không quân VNCH bỏ bom chiến hạm Tàu nhằm lấy lại Hoàng Sa. Lý do là Mỹ mới thiết lập bang giao với Trung Quốc và đã « bán đứng » Hoàng Sa cho nước bạn mới.

Vào những năm 1970, sự suy yếu của Nam Việt Nam phải đương đầu với một cuộc chiến đẫm máu khơi dạy trong các nước ở ven Biển Đông lòng ham muốn chiếm ít nhất một phần Trường Sa, nay đã được biết rõ là rất phong phú về dầu khí và hải sản. Năm 1977, TT Ferdinand Marcos dựa vào sự thể một công dân Phi Luật Tân, Tomas Cloma, từng chiếm hữu (1947-1956) nhiều hòn đảo ở Trường Sa được quân Nhật bỏ trống để thành lập ở đó một « đất tự do » (Kelayaan) trước khi bị quân Đài Loan xua đuổi khi đến chiếm đóng trở lại Ba Bình, lên tiếng đòi chủ quyền của Phi Luật Tân trên những cồn đảo gồm trong khu Kelayaan cũng như nằm gần nước Phi. Và ngay 1968, Phi Luật Tân cho quân đến đóng ở những đảo và đá không có lính canh giữ. Vì thời đó, họ là đồng minh của Nam Việt Nam trong chiến tranh chống cộng sản, chính phủ VNCH không phản đối nhưng vào cuối chiến tranh cho quân lấy lại được một đảo. Kể từ đó, Phi Luật Tân cai quản 7 đảo (trên 14 tất cả) trong đó có đảo Thị Tứ (Thitu) là đảo lớn thứ hai của Trường Sa, và 3 đá ngầm, Việt Nam chỉ còn giữ 6 đảo (trong đó có đảo Trường Sa là đảo cho tên cho quần đảo, cùng 20 đá ngầm.

Năm 1979, đến lượt Mã Lai tuyên bố chủ quyền trên tất cả những đá ngầm theo họ nằm trong thềm lục địa của họ, và kể từ 1983 cho lính đến canh giữ chúng. Trong số 5 đá ngầm và rạn san hô do Mã Lai chiếm đóng có hai bị tranh đòi bởi Phi Luât Tân và 1 bởi Brunei. Nhưng Brunei, vì không có hải quân, chỉ khẳng định chủ quyền của mình, không dùng tới bạo lực.

Lòng tham của các quốc gia khác thổi bừng dục vọng của Trung Quốc. Vào cuối chiến tranh Việt-Trung, nắm được ý chí chủ bại xoay cờ của đám cầm quyền Hà Nội, Bắc Kinh quyết tâm chiếm lấy Trường Sa. Năm 1987-88, sau khi chiếm hữu nhiều đá ngầm (đá Chữ Thập/Fiery Cross reef, đá Châu Viên/London reef, đá Gaven, đá Tư Nghĩa) bị Việt Nam bỏ không, ba tàu chiến Trung Quốc tiến về phía đá Gạc Ma (Johnson South reef) thì gặp ba chiếc tàu vận tải Việt Nam chở 100 binh lính đến Gạc Ma cắm mộc và cắm cờ ; theo thuyết chính thức thì một cuộc chiến xảy ra ngày 14/3/1988 khiến cho 64 chiến sĩ Việt Nam tử nạn và 9 người bị Trung Quốc bắt, so với 6 người chết và 8 bị thương phía Trung Hoa ; không thể chống lại được quân địch, quân Việt Nam phải bỏ chạy để cho Trung Quốc chiếm đóng các hòn đá. Nhưng sự thật rất đau lòng và khốn nạn : Theo tướng Lê Mã Lương, giám đốc viện bảo tàng lịch sử quân đội thố lộ trong một buổi tọa đàm kỷ niệm cuộc « chiến » Gạc Ma của trung tâm Minh Triết năm 2014 thì Lê Đức Anh, lúc đó làm Bộ trưởng quốc phòng, ra lệnh cho hải quân Việt Nam không được nổ súng nếu như bất cứ đảo nào bị đánh chiếm, và không cho phép mấy tàu vận tải VN trang bị vũ khí ; như vậy ngày 14/3/1988 không hề có cuộc chiến nào mà chỉ có một cuộc thảm sát với 64 nạn nhân tay không bị lãnh đạo cao cấp Việt Nam, lúc đó đă qui phục Trung Quốc, dùng làm thí tốt để che đậy sự bán biển đảo của mình với luận điệu : quân ta có chống trả, nhưng quân họ mạnh quá, ta không đánh lại được, phải chịu thua. (xem https://www.rfa.org/vietnamese/in_depth/who-ord-no-fir-in-garma-03122015052). Nên ghi thêm rằng vụ Gạc Ma thể hiện sự đồng lõa giữa Đài Loan và Trung cộng trong vấn đề Biển Đông : các tàu chiến của Trung Quốc được lính Đài Loan ở Ba Bình tiếp tế (cũng như sau này vào năm 1995, khi Trung Quốc tấn công đá Vành Khăn /Mischief reef do Phi Luật Tân canh giữ) ; Trinh Vi Nguyên, Bộ trưởng quốc phòng Đài Loan thời đó chẳng đã tuyên bố : « Nếu có chiến tranh, quân đội dân quốc sẽ trợ lực quân đội nhân dân Trung Hoa » đấy chăng ? (xem https://vi.wikipedia.org/wiki/H%E1%BA%A3i_chi%E1%BA%BFn_G%E1%BA%A1c_Ma-C%C3%B4_Lin-Len_%C4%90ao_(14-3-1988 ).   

Kể từ hội nghị Thành Đô năm 1990, Trung Quốc tự thấy có thể xúc tiến cuộc chiếm cứ Biển Đông, vì tin chắc vào sự qui phục ngầm của Việt Nam, nước có cớ chính đáng để chống đối họ : Quả vậy, thay vì phản đối mãnh liệt trước các sự lấn át càng ngày càng đẩy mạnh của Trung quốc vào phần biển của Việt Nam, ở vùng kinh tế đặc biệt (ZEE) rồi tới tận lãnh hải – theo công ước Liên Hiệp Quốc về luật biển (UNCLOS) được ký kết năm 1982, lãnh hải là vùng biển vủa môt quốc gia ven biển tới 12 hải lý hoặc khoảng 20 km cách bờ, trên đó quốc gia ấy có chủ quyền trên mặt, trên đất, trên lòng đáy và trên không,  và ở xa hơn cho tới 200 hải lý hoặc khoảng 370 km là vùng đặc quyền kinh tế trên đó họ có quyền đánh cá, xây cất và khai thác đất và lòng đáy, nhưng không thể ngăn cản sự qua lại tự do trên biển và trên không -, nhân danh sự duy trì « tình hữu nghị » với ông bạn to đầu phương bắc, Hà Nội bỏ tù mọi công dân dám biểu lộ mạnh mẽ sự thù địch đối với Tàu. Thoạt tiên, năm 1992, Bắc Kinh khiến quốc hội của mình biểu quyết về chủ quyền có từ xa xưa của Trung Quốc trên Biển Đông, rồi ra lệnh cho các sử gia lùng kiếm tài liệu chứng minh chủ quyền này. Năm 1995, Đài Loan bắt chước Trung Quốc tuyên bố chủ quyền của mình trên toàn Biển Đông gồm trong đường lưỡi bò, nhưng khác với Trung Quốc là năm 2015 họ đình chỉ yêu sách đó ngoại trừ trên đảo Ba Bình và quần đảo san hô Đông Sa đã ở trong tay họ.

Tiếp theo, năm 2009, Bắc Kinh trình cho Liên Hiệp Quốc những chứng cứ lịch sử bịa đặt dựa trên những chuyến thăm dò trên biển thời xưa, cộng với bản đồ 9 nét, để đòi hỏi chủ quyền trên 80% Biển Đông, về sau, năm 2014 tăng lên 90% do họ vẽ thêm một nét trên đường lưỡi bò. Nhưng các chứng cứ của họ chẳng có tính thuyết phục, không kể UNCLOS chỉ xét đến quyền do lịch sử trong trường hợp đóng giữ bình yên liên tục. Vả lại, trên tất cả các bản đồ Trung Quốc từ xưa tới 1933, lãnh thổ Trung Hoa ngưng tại đảo Hải Nam, điểm cực nam của nó, và các quần đảo Hoàng Sa Trường Sa cũng như Biển Đông coi như xa lạ với nước họ. Và vào tháng 6/2012, bất kể dư luận quốc tế, Bắc Kinh chính thức tuyên bố gồm Hoàng Sa/Tây Sa, Trường Sa/Nam Sa, cộng thêm bãi Macclesfield/Trung Sa thành một huyện có tên là Tam Sa với trụ sở hành chánh đặt tại Phú Lâm (Hoàng Sa /Vĩnh Hưng). Thật ra Trung Quốc đã lập Tam Sa từ tháng 11/2007 nhưng không công bố quyết định này với quốc tế, và năm 2007 cũng như 2012 hành vi khiêu khích đó của Trung Quốc phát động một loạt cuộc biểu tình của dân Việt Nam ở trong cũng như ngoài nước.

Mặc ai phản đối, Bắc Kinh củng cố phần biển đất chiếm được và phô trương tại đó sức mạnh quân sự mới tạo, ngày ngày đặt thế giới trước sự đã rồi, một thế giới bị tê liệt trước tính hung hăng và túi tiền dầy cộp của Trung Quốc. Ngay năm 1990, họ đã bắt đầu xây tại Phú Lâm (Hoàng Sa) đường băng cho sân bay rồi dần dà biến đảo thành căn cứ quân sự với cả dãy hỏa tiễn đất đối không. Năm 2013-2015, đến lượt Trường Sa được đắp đất cát và quân sự hóa theo một quy mô lớn hơn nhiều : trên 9 hòn đá do họ chiếm giữ, Trung Quốc cho xây đảo nhân tạo nối nhau thành một tổng thể rộng 13,5 km2 (trong khi tổng diện tích của tất cả 14 hòn đảo Trường Sa chỉ là 2 km2) với hải cảng, phi cảng, nhà cửa, v.v.) với giá nhân loại phải trả là một sự phá hủy môi sinh khổng lồ : gần 3 triệu m3 cát và san hô bị bơm hút, di chuyển và hủy hoại, 15 km2 rạn san hô rất quý báu vì có nhiều sinh loại trú ở trong vĩnh viễn biến mất (không kể 104 km2 san hô bị ngư dân Tàu tàn phá do thói cào đáy biển để kiếm sò ngao lớn). (Xem https://www.rfa.org/vietnamese/news/southchinaseadispute/china-s-activities-in-the-scs-take-up-huge-toll-on-the-marine-environment-vh-11022016103953.html ).

Mục tiêu được phô bày đầu tiên của sự nắm lấy Trường Sa là chiếm hữu trữ lượng dầu khí (ước lượng là 1,5 tỷ tấn bởi chuyên gia Mỹ nhưng tới tận 50 tỷ bởi người Hoa). Vấn đề là 90% mỏ dầu khí nằm trong rìa lục địa của các nước ven biển : một phần ở ngoài khơi Hải Nam và Quảng Đông, nhưng phần lớn ở vịnh Bắc Bộ, trong thềm lục địa của Việt Nam và quần đảo Sunda, và ở tây bắc Borneo. Vì hai vỉa cuối thuộc về những quốc gia tương đối thịnh vượng (Nam Dương, Mã Lai, Brunei), khó ăn hiếp, muốn có dầu khí, Trung Quốc chỉ còn giải pháp ăn cướp của Việt Nam, một nước có trữ lượng thứ ba về dầu khí tại Á Châu – Thái Bình Dương, lại đã thần phục thiên triều. Năm 1992, công ty quốc gia dầu hỏa ngoài khơi của Trung Quốc (CNOOC) ký với công ty Hoa Kỳ Creston Energy một hợp đồng thăm dò dầu hỏa tại bãi Tư Chính nằm trong khu đặc quyền kinh tế của Việt Nam ; đã thế Trung Quốc còn cấm PetroVietnam và ConoPhilipps thăm dò trong lãnh hải Việt Nam gần bãi Tư Chính – hai sự cố này thúc đẩy Hà Nội gia nhập ASEAN năm 1995 – rồi không ngưng cản trở những dự án thăm dò hay nghiên cứu khoa học khác do PetroVietnam thực hiện chung với các công ty nước ngoài (như năm 2007 với British Peroleum, năm 2008 với Exxon Mobil, năm 2011 với Veritas, và gần đây năm 2017 với Repsol). Trước những sự thăm dò và khai thác bất hợp pháp của Trung Quốc trong phần biển của Việt Nam cũng như những vụ hành hung đe dọa của tàu chiến Trung Quốc, nhà cầm quyền Việt Nam làm gì ? Họ im lặng, tuyên bố quan ngại, hay khá hơn, cho vài chiếc tàu tuần tra đi một vòng quanh nơi sự cố nhưng không cho phép hải quân hành động !

Tháng năm 2014, sự hiện diện của giàn khoan Hải Dương HYSY 981 của Trung Quốc ở cách bờ biển Việt Nam 120 hải lý và cách Hoàng Sa 30 hải lý, kèm theo 80 chiếc tàu trong đó có 7 chiến hạm, gợi lên một sự công phẫn kịch liệt trong người dân Việt đang không ngưng biểu tình lai rai chống Tàu. Các cuộc biểu tình lan trên 22 /63 tỉnh đâm lớn mạnh hơn, đưa đến bạo loạn : đập phá nhà máy của Tàu đặc biệt tại Bình Dương, hành hung người Tàu (khiến 21 người chết trong đó 16 người Hoa tại Hà Tĩnh). Trước phản ứng tức tối dọa nạt của Bắc Kinh, nhà cầm quyền Hà Nội sợ sệt, xoay lại chống nhóm « cấp tiến » bị coi như đã bao che hay khuyến khích dân biểu tình, và ra tay đàn áp những người biểu tình (chỉ riêng về Bình Dương 800 người bị bắt), từ đó trừng trị tất cả những ai dám lên tiếng mạnh chống Tàu. Về phần Trung Quốc, họ rút giàn khoan về vào tháng 7 vì bị quốc tế chỉ trích, nhưng ít lâu sau, vào tháng 1/2015 khi dư luận đã nguôi, họ đưa nó trở lại, lần này kèm theo một đoàn tàu chiến ; và lần này nhà cầm quyền cũng như dân Việt Nam im thin thít. Không còn sợ chống đối, Trung Quốc tha hồ khoan và trích dầu của Việt Nam trong các mỏ ở vịnh Bắc Bộ, còn đưa thêm giàn khoan HYSY 943 trợ giúp Hải Dương 981 vào năm 2016. Sau đó đến lượt các vỉa dầu khí ở Trường Sa của Việt Nam bị Trung Quốc tước đoạt : tháng 7/2017, giàn khoan HYSY 270, hộ tống bởi 40 tàu chiến và 40 tàu đánh cá có trang bị súng ống, đến gần bãi Tư Chính, cách bờ Việt Nam có 210 km (tức ở trong vùng đặc quyền kinh tế hay ZEE của Việt Nam) nơi PetroVietnam đang khoan mỏ Cá Rồng Đỏ với công ty Repsol của Tây Ban Nha, để ép Việt Nam ngưng ngay dự án hợp tác với Repsol mặc dầu công ty này đã chi 200 USD cho dự án (https://www.compuserve.com/entertainment/story/0002/20180323/KBN1GZ0JN_1) , với lý do bãi Tư Chính nằm trong đường lưỡi bò ! Hà Nội quá run sợ trước sự hung hãn của Bắc Kinh nên tuân thủ mà không dám bảo vệ chủ quyền của mình, để cho Trung Quốc thả cửa cướp dầu khí.

Hải sản, một tài nguyên khác của Trường Sa, không khỏi kích thích lòng tham của Trung Quốc. Nhưng vì khoảng 15 triệu người quanh Biển Đông sống nhờ ngư nghiệp với một lượng hải sản tương đương với 38% số cá câu được trên thế giới (số của FAO năm 2012), yêu sách của Trung Quốc về chủ quyền trên 90% Biển Đông chỉ có thể gây ra nhiều vụ tranh chấp với các quốc gia ven biển. Nhất là khi, giống như dầu khí, 90% cá tôm dự trữ sống ở cách bờ biển không tới 200 hải lý, tức ở trong lãnh hải và vùng đặc quyền kinh tế của các quốc gia ấy. Thế nhưng, lấy tư cách kẻ có chủ quyền (tự cấp) trên 90% biển, năm 1999 Trung Quốc đơn phương áp đặt trên mọi ngư dân bất kể thuộc nước nào một thời gian hoãn đánh cá hàng năm, và năm 2014 bắt mọi tàu đánh cá phải xin phép họ nếu muốn câu trong đường lưỡi bò ; ai vi phạm lệnh này của họ thì bị phạt tiền (gần 8000 USD), bị tịch thu đồ câu, cho tới bị phá tàu và hành hung. Để áp dụng biện pháp võ đoán của mình, Trung Quốc dựa vào hàng vạn tàu đánh cá có trang bị vũ khí (tháng 8/2012, họ cho 23.000 tàu đánh cá đó tỏa vào Biển Đông ; tháng 8/2017 thì họ đưa vào biển 18.000 tàu đó, sau 108 ngày cấm đánh cá ai nấy phải tuân), hành động như một đội quân xung kích tiền phong trợ giúp hải quân Trung cộng luôn luôn tuần sát trong vùng, sẵn sàng gây hấn với ngư dân của nước khác để đuổi họ khỏi « biển riêng » của người Tàu.

Đối với Việt Nam, sau khi được nhượng 9% lãnh hải trong vịnh Bắc Bộ do một thỏa ước về biên giới đường biển (Trung Quốc hiện chiếm 47% vịnh thay vì 38% trước đó), Bắc Kinh ép Hà Nội chấp nhận một sự « hợp tác » về ngư nghiệp trong một vùng biển ăn vào thêm 13,5% lãnh hải Việt Nam, khiến cho khối cá của Việt Nam giảm hơn nữa. Thêm vào, vin vào thỏa ước ấy, người Hoa không ngại dùng tàu đánh cá to xù, ngay cả tàu-nhà máy để vào vịnh câu cạnh tranh với ngư dân Việt nghèo chỉ có tàu nhỡ và nhỏ, nhiều khi còn đến câu trộm ở ngoài vùng « hợp tác » (theo báo cáo của Bộ nông nghiệp và phát triển nông thôn năm 2014, trong 10 năm có 7781 vụ vi phạm thỏa ước bởi tàu đánh cá Trung Quốc và 1800 vụ vi phạm bởi các tàu loại khác của Trung Quốc). Kết quả là khối lượng cá trong biển của Việt Nam giảm sút bởi sự câu quá độ cũng như thêm vào bởi sự ô nhiễm nước biển do sự sa thải của các nhà máy của người Hoa rải rác dọc bờ biển Việt Nam. Muốn có cá, ngư dân Việt phải đi xa về phía Hoàng Sa Trường Sa nhưng ở đây họ bị quấy nhiễu, tấn công, bắn chìm và giết hại bởi quân Tàu. Đã vô số dân chài là nạn nhân của sự lộng hành của Trung Quốc ; quân Tàu độc ác đến nỗi không cho họ tạm trú ở đảo Hoàng Sa để tránh bão táp, như luật biển quy định.

Trung Quốc dè dặt hơn đối với Mã Lai và Nam Dương là hai nước tương đối giàu mạnh, vẫn để ngư dân mình lai vãng vào phần biển của họ, nhưng ít thường xuyên hơn ; Mã Lai hiện chưa nổi xung vì còn chờ đợi nhiều sự đầu tư của Trung Quốc, nhưng từ 2016 Nam Dương đã nhe răng giận dữ, sẵn sàng bắt giữ các ngư dân nước ngoài đánh cá lậu. Chỉ còn có Phi Luật Tân không có quân đội đáng kể là dễ lấn át. Năm 2012, Trung Quốc cho một đại hạm đội đi chiếm đoạt đá Scarborough do Phi Luật Tân canh giữ, rồi cấm người Phi đến đó. Nhưng biển ở khu đá này có rất nhiều cá ngon và từ xưa vẫn cấp cho dân Phi một phần lớn thức ăn của họ. Việc Trung Quốc coi Trường Sa như nhà riêng « là một công thức để đói ; hơn cả là một vấn đề an ninh quốc gia, đấy là một vấn đề an ninh lương thực » (lời của thượng nghị sĩ Rudolph Recto). Vì thế tổng thống Benigno Aquino III của Phi Luật Tân đã xét hành động chiếm đóng Scarborough của Trung cộng chẳng khác gì sự thôn tính Tiệp Khắc bởi Đức Quốc Xã, và đưa sự vụ ra kiện trước Tòa án trọng tài thường trực của Liên Hiệp Quốc (PCA). Ngày 12/7/2016 Tòa tuyên án bênh vực Phi Luật Tân, chống lại thái độ của Trung Quốc : « Không có cơ sở pháp lý nào để cho Trung Quốc đòi hỏi quyền lịch sử trên các tài nguyên nằm trong các vùng biển ở trong « con đường 9 nét » ». Đồng thời Tòa không chịu cấp quy chế đảo cho các đảo nhỏ, đá ngầm và đảo nhân tạo trong hai quần đảo Hoàng Sa Trường Sa, tức không cho chúng khả năng có một vùng đặc quyền kinh tế. Điều này tất nhiên cũng phủ nhận yêu sách của Đài Loan trên đảo Ba Bình. Cho nên cả Trung Quốc lẫn Đài Loan đều tuyên bố phủ nhận uy quyền của PCA, coi phán quyết của Tòa như « một tờ giấy đáng vứt đi » (theo văn của một tờ báo Đài Loan).  

Lẽ ra phán quyết thuận lợi của PCA phải xúi các quốc gia khác ở ven Biển Đông cũng kiện Trung Quốc như Phi Luật Tân và dùng bản án chắc chắn sẽ thuận làm vũ khí trong các cuộc tranh cãi của họ với Trung Quốc ; hay ít nhất các nước ấy có thể dựa vào đó để lập một mặt trận thống nhất chống lại Trung Quốc đang ăn hiếp họ, nhưng những sự dọa dẫm và hứa hẹn tiền bạc của Bắc Kinh trong các cuộc thương lượng song phương với từng quốc gia (để dễ bề lung lạc đối phương, Trung Quốc luôn luôn từ chối sự thương lượng đa phương) ngăn cản mọi toan tính đoàn kết giữa họ. Thành thử kẻ đầu tiên sẵn sàng chơi lẻ với Trung Quốc chính là Phi Luật Tân với tân tổng thống Rodrigo Duterte : chính phủ của ông ta đã chấp nhận không nhắc tới phán quyết của PCA nữa để đổi với tiền viện trợ và một sự hợp tác về ngư nghiệp. Về phần Việt Nam khỏi nói, đám cầm quyền ươn hèn làm sao dám làm phật lòng thiên triều !

Ngay hôm sau ngày tuyên án, Trung Quốc tức tối thách thức quốc tế bằng cách dọa lập một Vùng nhận diện hàng không (ADIZ) – vùng ADIZ là không phận trong đó mọi máy bay phải xưng danh tính và chịu sự kiểm soát của quốc gia làm chủ không phận ấy – trên Nam Biển Đông như họ đã từng làm năm 2013 trên Bắc Biển Đông khiến Nhật Bản nổi giận vì vùng ADIZ đó bao phủ các đảo Senkaku của Nhật mà Trung Quốc gọi là Điếu Ngư và đòi là của họ. Bắc Kinh còn khiêu khích thêm bằng cách tổ chức vài ngày sau nhiều cuộc diễn tập quân sự trên Biển Đông. Sự cậy đến ADIZ cũng như các cuộc phô trương vũ lực cho thấy rằng mục tiêu của Trung Quốc khi xâm chiếm Hoàng Sa Trường Sa và biển xung quanh chính thực có tính cách quân sự : làm chủ một vùng vô cùng chiến lược, đường giao thông của các tàu vận tải chở hàng từ châu Âu đến Đông Á qua Trung Đông và ngược lại, tương đương với 40% lượng hàng vận tải bằng đường biển thế giới, trị giá 5000 tỷ mỹ kim mỗi năm, qua đấy được chuyên chở 3/4 lượng dầu khí nhập cảng bởi Trung Quốc, tọa ở phía trên eo biển Malacca, nơi qua lại bó buộc của hàng hải quốc tế. Nhờ đã có vài căn cứ quân sự trên một số đảo do Miến Điện nhượng lại (199-1994) ở vịnh Bengal và biển Andaman ở phía dưới eo Malacca, với thêm những căn cứ quân sự lập tại Trường Sa, Trung Quốc có khả năng kiểm soát eo biển từ hai bên, có thể khống chế và phong tỏa nó nếu muốn, để phá hại kinh tế của quốc gia thù địch này nọ.

Nắm giữ toàn thể Biển Đông cùng với các quần đảo trong đó để biến nó thành « biển nhà » là một điều thiết yếu sống còn đối với đế quốc Trung Hoa, vậy nên ngày ngày Trung Quốc tăng cường sự có mặt về quân sự của mình trong vùng. Họ trang bị các đảo nhân tạo với quân thiết bị tối tân nhất : hỏa tiễn đất đối không HQ9, hệ thống rađa, đài kiểm soát, vv., không kể nhà cửa cho khoảng 10.000 binh lính, và sắp tới với lò điện hạt nhân nổi (lò phản ứng neutron nhanh di động, để trong hòm cỡ 6,1 x 2,6 m, có thể cấp điện cho cả trăm ngàn người) gây lo ngại cho các quốc gia kế cận vì công nghệ lò điện này chưa an toàn). Họ dàn ra khắp biển rất nhiều tiểu hạm đội tàu đánh cá có trang bị vũ khí dưới sự bảo vệ của đoàn trực thăng, máy bay chở hỏa tiễn, chiến hạm, đôi khi thêm hàng không mẫu hạm Liêu Ninh và đặc biệt tàu ngầm. Mà tàu ngầm cùng với hỏa tiễn đóng một vai trò rất quan trọng trong sự tranh giành với Hoa Kỳ địa vị bá chủ trên biển, thậm chí bá chủ toàn cầu. Và trong quan điểm này, Biển Đông sẽ cấp cho các tàu ngầm của Trung Quốc một chỗ trú bao la (3 triệu km2) không thể phát hiện được và không thể tập kích, nối liền với căn cứ tàu ngầm tối tân mới xây của họ tại Ngọc Lâm (Yulin), Hải Nam. Thật thế, dưới đáy Trường Sa, ở 3000m bề sâu trung bình, có những hành lang quanh co theo hai chiều hướng bắc-nam đông-tây cho phép tàu ngầm ẩn trốn hay di chuyển mà không thiết bị gián điệp nào biết. Nỗi e sợ thốt ra tại Bộ quốc phòng Phi Luật Tân năm 1982 : « Nếu một quốc gia thù nghịch có thể lập bản đồ của vùng này tới mức có thể khiến tàu ngầm chứa hỏa tiễn đạn đạo đi trong đó, quốc gia ấy có thể cho tàu ngầm loại Polaris đậu ở đấy và sẽ có thể kiểm soát hay đe dọa cả một khu vực trong một bán kính 4000 km chấp chứa một phần ba dân số thế giới trong đó có toàn thể các nước ASEAN. Độ sâu của vùng này đặc biệt đến nỗi không thể dò ra tàu ngầm ở dưới tức không thể phản kích được » (xem . https://asialyst.com/fr/2016/10/20/mer-de-chine-du-sud-le-secret-des-routes-sous-marines /) đang được cụ thể hóa. Từ tháng 7/2017 nhiều người máy hoạt động dưới biển của Trung Quốc thăm dò Biển Đông để thu thập hình ảnh và đo các tham số hóa học và vật lý học, trong khi 12 tàu lượn ngầm của họ được dàn ra để thu nhặt số liệu về môi trường biển (nhiệt độ, độ muối, độ đục, vv.) ; và các tàu ngầm Trung Quốc loại Jin 094 có thể bắn hỏa tiễn đạn đạo Julang II có tầm 8000 km !

Điềm nhiên trước sự bài xích của thế giới, Trung Quốc cư sử ở Biển Đông như ở nước họ, thi hành trên biển chủ quyền tự cấp của họ, coi phần biển quanh các đá, rạn san hô, đảo nhân tạo như lãnh hải của họ. Nhờ vào hải cảng và phi cảng, vào tàu ngầm và hỏa tiễn ở trong đó, Bắc Kinh có thể ra lệnh cấm đến cấm vào (A2/AD) vùng. Tàu tuần tra và tàu biên phòng của trung Quốc có măt khắp nơi, giám sát tất cả tàu nước ngoài, ngăn cản họ lại gần quần đảo Hoàng Sa Trường Sa trong giới hạn 12 hải lý, mặc dầu luật biển cho phép sự qua lại vô hại của mọi tàu thủy nước ngoài, kể cả tàu chiến. Và trên không phận lãnh hải tự cấp đó, máy bay tiêm kích Trung cộng dọa nạt và đuổi các máy bay nước ngoài, đăc biệt máy bay quân sự. Đối với Việt Nam Bắc Kinh chẳng nể nang gì và hành sự như với một thuộc địa : trong một tuần từ 29/8 đến 4/9/2017, Trung Quốc cho diễn tập quân sự với đạn thật trong vùng đặc quyền kinh tế của Việt Nam ở vịnh Bắc Bộ, chỉ cách Đà Nẵng có 75 hải lý, và cấm tàu Việt Nam lại gần ! Vả lại, ngay ngày thường, tàu Việt Nam đi lại trong vùng biển của mình vẫn thường bị quấy nhiễu, chẹt của và khám xét vì đã xâm phạm đường chữ U tưởng tượng. Trên không, nếu quân Trung Quốc chỉ đuổi và bay kèm máy bay nước khác, với máy bay Việt Nam chúng không ngần ngại bắn bỏ, như trường hợp hai máy bay Sukhoi mới tinh của quân lực Việt Nam bị hỏa tiễn thả từ tàu ngầm nằm ở Phú Lâm bắn rơi ngày 14/6/2016 đương lúc luyện bay ở cách bờ biển 32 hải lý tức ở trên ZEE Viêt Nam – một hành vi khiêu chiến không dấy lên một sự phản kháng nào của đám cầm quyền hèn nhát Hà Nội, và vụ sát hại này chắc sẽ bị giấu nhẹm nếu một trong hai phi công không chỉ bị thương và không được ngư dân cứu vớt. Và từ đó, do sợ bị bắn không cảnh báo, các máy bay dân sự Việt Nam nối liền Bắc Nam tránh đường duyên hải mà đi đường xa hơn qua Lào !

Trước tham vọng hung hăng của Trung Quốc với ngân sách quân sự gia tăng 132% trong 10 năm (lên tới 190 tỷ USD năm 2016), các nước láng giềng của họ (Nhât Bản, Nam Hàn, Đài Loan, Nam Dương, Mã Lai, Việt Nam) phải chạy đua vũ trang tuy vẫn giữ liên hệ kinh tế với họ. Ngay Úc, ở xa Biển Đông và cho đến gần đây vẫn dễ dãi với Trung Quốc, cũng lo ngại vì thấy Bắc Kinh đe dọa sự yên bình trong vùng nên đã canh tân quân trang và mua 12 tàu ngầm của Pháp. Bởi đã không kiên quyết chống lại ngay từ đầu những yêu sách không cơ sở của Bắc Kinh, thế giới thấy mình đứng trước một cường quốc lạm quyền, cướp đoạt của cải của nước khác, khi muốn đạt mục đích, dọa gây chiến hay dùng mưu đầu tư và cho vay đổi lấy một sự hợp tác không đối xứng sẽ tỏ ra có hại cho kẻ nhận vốn. Sự xâm chiếm Biển Đông và mối nguy tiềm tàng xuất từ đó khiến các quốc gia tự do hiểu rằng cái từ hòa bình luôn luôn ở trong miệng nhà cầm quyền Bắc Kinh phải được hiểu theo nghĩa ngược lại, y như ở xứ Oceania trong cuốn « 1984 ». Để độc giả có ý niệm về vấn đề, một tác giả, Antoine Brunet (xem  http://www.atlantico.fr/decryptage/asie-se-livre-plus-grande-course-aux-armements-de) so sánh tình hình với trường hợp Thổ Nhĩ Kỳ đòi chủ quyền trên toàn thể Địa Trung Hải không cho các nước ven biển khác lai vãng nếu không được phép của họ. Mà mưu đồ bá chủ này đã từng xảy ra vào thế kỷ XVI, nhưng đã bị chặn bởi một liên minh do nước Áo cầm đầu đã có công đánh bại Thổ Nhĩ Kỳ tại Lépante (1570).   

Một liên minh như vậy chống lại đế quốc Trung Hoa liệu có thể thành hình ngày nay không ? Chưa chắc, khi ta thấy sức quyến rũ của túi tiền lắc lư bởi Bắc Kinh mà phần lớn các quốc gia thèm vốn và hợp đồng không cưỡng lại nổi, đặc biệt các quốc gi đồi trụy ; và khi dư luận quốc tế chưa ý thức bản chất gian dối, thô bạo và ác độc của nhà nước cộng sản độc tài Trung Quốc. Hiện có nhiều dân phe tả được nuôi dưỡng trong sự thù ghét đế quốc Mỹ chào mừng sự thăng tiến của đế quốc Trung Hoa, được họ cho là công bằng và rộng rãi (hãy bảo họ tìm hiểu về sự diệt chủng dân Tây Tạng và áp bức dân Tân Cương !). Ngay Hoa Kỳ, cường quốc duy nhất có thể cản trở Trung Quốc và đang bị Trung Quốc muốn gạt khỏi Á châu, cũng chỉ lo ngại khi người Tàu đắp đá ngầm và xây « trường thành cát ». Vì lời kêu gọi ngưng đắp biển của họ không có hiệu quả gì, lại vì họ không thể dội bom trên các đảo nhân tạo kẻo gây ra một cuộc chiến tranh tàn khốc, Hoa Kỳ chỉ còn giải pháp chủ trương sự duy trì quyền tự do hàng hải trong khu quần đảo, bởi theo luật biển chỉ ở duyên hải một nước tàu thủy ngoại quốc mới có thể bị cấm qua lại. Vậy nên từ 2015 họ đã quyết định thực hiện công vụ tự do hàng hải (FONOP) có nghĩa là mỗi năm họ cho tàu thủy và máy bay đi vào khu quần đảo Hoàng Sa Trường Sa chiếm đóng bởi Trung Quốc, ngay cả trong giới hạn 12 hải lý. Công vụ nào cũng khiến Bắc Kinh phản đối nhưng họ chỉ cho kèm con tàu hay máy bay « vi phạm » bởi đoàn tuần tra của họ, ngoại trừ vào tháng 12/2016 khi tàu hải dương học USNS Bowditch bị đánh cắp một máy bay không người lái (drone), nhưng sự đánh cắp này cũng như sự mất trộm một bộ định vị bằng sóng âm (sonar) của tàu USNS Impeccable năm 2009, nằm đúng hơn trong khuôn khổ hoạt động ăn cắp những sản phẩm có công nghệ mới lạ để sao lại của Trung Quốc. Gia Nã Đại cũng gắn bó với quyền tự do hàng hải nên quyết định tham gia chương trình FONOP với hai tàu chiến được đưa vào khu tranh cãi ở Biển Đông vào tháng 7/2017, và Anh Quốc hứa sẽ làm vậy tháng tư này. Pháp không gia nhập nhóm FONOP nhưng từ 2014 đã cho khoảng một chục tàu thủy đi qua cùng khu đó, ví như tàu chiến Auvergne vào tháng 10/2017, bởi, như đô đốc Denis Berand nói, « nếu quyền tự do hàng hải bị coi thường tại Biển Đông, nó sẽ bị coi thường khắp nơi ».

Các công tác tượng trưng trên làm Bắc Kinh tức giận nhưng không ngăn họ tiếp tục củng cố thành trì biển cả bao la của họ, nơi từ đâu họ có thể kiểm soát ngành thương mại quốc tế và đe dọa tất cả các quốc gia chống lại bá quyền của họ, một bá quyền hung tợn, bất chấp luật quốc tế và vô tâm đối với mạng sống của tha nhân, ở cạnh đó sự thống trị của Hoa Kỳ biến thành một sự lãnh đạo hiền lành. Trên thực tế, Trung Quốc đã làm chủ Biển Đông và không thể bị đẩy ra khỏi đó ; nhưng muốn uy quyền của họ được thế giới chấp nhận, nó phải hợp pháp. Tuy Bắc Kinh chẳng coi luật pháp ra gì và ngồi xổm trên phán quyết của PCA, họ vẫn cần luật pháp để biện minh cho sự chiếm đóng của họ. Vì lẽ đó, họ đang trù tính lập một tòa án quốc tế khác, lệ thuộc họ (xem http://www.epochtimes.fr/chine-envisage-de-creer-propres-tribunaux-internationaux-revendications-), sẽ hợp thức hóa những hành động của họ, mặc dầu họ thừa biết phán quyết của tòa án này sẽ không có giá trị hơn những chứng cứ lịch sử của họ. Kết cục, vẫn chỉ qua Việt Nam, nước độc nhất có chủ quyền được quốc tế công nhận lâu năm trên Hoàng Sa Trường Sa, mà Trung Quốc có thể được cấp một tính chính đáng cho sự chiếm giữ Biển Đông, nhờ vào một sự chuyển nhượng chính thức chủ quyền. Cũng may cho tới giờ, tuy có thỏa thuận ngầm, đám cầm quyền Hà Nội vẫn chưa chịu công bố sự thần phục Trung Quốc của mình, vì còn sợ sự lên án của mọi người cũng như sự nổi loạn của toàn dân. Nếu thế giới tự do muốn vẫn còn được tự do, họ nên lợi dụng sự e dè sẽ không kéo dài ấy để giúp đỡ dân Việt Nam thoát khỏi ách cộng sản, tất khỏi sự lệ thuộc vào Bắc Kinh để trở thành một bức tường chắn tự do chống lại Trung Quốc.   

Le Golem chinois

Article mis en avant

Par Dang Phuong Nghi

Les pays occidentaux dont principalement les Etats-Unis (en 1971) qui, à la suite de la France gaulliste (en 1964), nouèrent des relations diplomatiques avec la Chine populaire et lui donnèrent un brevet de respectabilité au point de l’admettre à l’ONU au détriment de Taiwan, avec en plus un poste permanent au Conseil de sécurité (octobre 1971), et donc un droit de véto sur toutes les résolutions de l’ONU, ont-ils conscience d’avoir pactisé avec un prédateur auquel ils offrent l’immunité tout en se liant les mains ?

Ce n’était pas faute d’avertissements de la part de personnes lucides rejetées comme rétrogrades, tel John Foster Dulles qui ne pouvait concevoir que la paix mondiale puisse être protégée par « une nation qui a été convaincue d’agression et qui continue à encourager l’emploi de la force en violation des principes de l’ONU ».

Dans les années 1960-1970, les exactions du pouvoir communiste chinois étaient bien connues, commises aussi bien contre les peuples étrangers tombés sous ses griffes (comme le génocide du peuple tibétain) que contre ses propres citoyens (par exemple lors du Grand Bond en Avant et de la campagne des Cent Fleurs qui causèrent de 40 à 60 millions de morts), mais les esprits sensibles qui vitupéraient alors contre l’impérialisme américain ne trouvèrent rien à redire contre la reconnaissance en fanfare dun régime déjà deux fois plus criminel que celui des nazis, qui continue d’ailleurs sans état d’âme de tricher, de piller, d’opprimer et de tuer selon ses besoins.

Pire encore, depuis l’admission de la Chine dans le concert des nations, les capitalistes des pays libres, appâtés par une main-d’œuvre à bas prix et un marché potentiel d’1,37 milliard de consommateurs (comme si le milliard d’esclaves sur lesquels repose le capitalisme communiste peut et veut se payer les produits occidentaux !) y ont délocalisé à tout va leurs usines, quitte à transférer aux Chinois leur savoir-faire, résultat de dizaines d’années de recherche et d’investissement, que Pékin sut exiger d’eux en contrepartie de leur présence sur son sol.

Alors que pour n’importe quel pays voulant se développer, l’accumulation du capital est le facteur le plus dur à réaliser, sans se fatiguer des années durant, la Chine disposa d’un coup d’une manne de milliards de dollars apportée volontairement par les capitalistes étrangers, manne qu’elle sut utiliser pour prendre son essor et devenir au bout de trente ans une puissance économique et militaire de premier plan.

Dans les années 1980-1990, les entreprises délocalisatrices justifiaient la fermeture de leurs usines au profit des Chinois en déclarant ne déléguer la production à l’étranger que pour mieux se concentrer sur la matière grise c’est-à-dire la recherche et le développement.

Mais avec le temps elles se sont aperçues que les améliorations des produits ne pouvaient se détacher du processus de production, et la pression chinoise aidant, nombre d’entre elles ont fini par délocaliser même leur service de recherche en Chine (selon le China Science and Technology Statistics de juillet 2004, on y comptait « 128 institutions de R&D créées par 63 entreprises multinationales » dont 44 d’origine américaine et 43 européenne), condamnant à terme leur pays d’origine à la désindustrialisation et au chômage de masse, pour le plus grand bénéfice des Chinois qu’ils contribuent à enrichir et à former au détriment de leurs compatriotes (pour autant que le mot patrie ait un sens quelconque pour les dirigeants des multinationales !).

L’ironie est que ces managers qui se ruent en Chine en vue d’écouler leurs produits sur un immense marché n’ont fait qu’ouvrir leurs pays à l’envahissement de produits chinois.

Quant à vendre leurs produits en Chine, ils y arrivent certes au début, mais dès que les Chinois ont assimilé leur technologie, les facilités d’installation disparaissent et les barrières s’élèvent et l’entreprise « cocue » finit par se retirer du pays (cas par exemple de Yahoo, Sullair, Zodiac…), mais pour une relocalisation, vingt d’autres continuent à succomber au miroir aux alouettes chinois.

Et plus les Chinois s’enrichissent en même temps que les Occidentaux se dépouillent, plus ces derniers s’aplatissent devant l’arrogance chinoise au point de se constituer en lobby pour faire capoter toute mesure défavorable à la Chine.

Dans la logique du libéralisme, mondialisation et libre-échange ne peuvent qu’être bénéfiques pour tous. Il en est ainsi si les participants sont de bonne foi et appliquent la même règle du jeu. Or, de tous les pays, la Chine est actuellement le partenaire le plus malfaisant, irrespectueux des règles et normes internationales, brutal et corrupteur, au régime politique le plus barbare, prompt à liquider toutes les têtes même pas dissidentes mais simplement différentes, capable de faire broyer sous les chars de jeunes manifestants à Tiananmen, d’éventrer des millions de falungong pour prélever leurs organes destinés à leur trafic infâme mais rentable (cf. Marianne,19/8/2016, https://www.marianne.net/monde/la-chine-championne-du-trafic-dorganes-sur-, deprisonniers-recoit-le-congres-de-la-transplantation), de projeter l’extermination des peuples entiers comme le peuple tibétain et actuellement le peuple vietnamien, allié des pires Etats de la planète qu’il protège par son veto contre toute sanction de l’ONU (cas de l’Iran des mollahs et du Soudan massacreur du Darfour).

Alors que la Chine engrange milliards sur milliards de dollars US et étend son influence sur le monde entier, l’OMC sous influence du lobby chinois continue de lui accorder le statut de pays en voie de développement avec des dérogations en matière commerciale et monétaire qui pénalisent les pays libres.

Heureusement qu’avec les procédures anti-dumping l’Union européenne ne lui reconnaît pas (encore) le statut d’économie de marché à la différence de plus de 80 autres pays (dont la Suisse et l’Australie) peu enclins à mécontenter le mastodonte chinois qu’ils savent pourtant dirigiste et tricheur.

Avec les produits chinois qui déferleront encore plus chez eux, leurs citoyens pourront certes consommer à plus bas prix, mais s’exposeront aussi à des dangers mortels. Car la malhonnêteté règne dans l’entreprenariat chinois, où pour augmenter leurs profits, producteurs et marchands n’hésitent pas à recourir à des produits chimiques interdits et cancérigènes à très forte dose, empoisonnant jusqu’aux produits alimentaires (cf. http://www.ladepeche.fr/article/2008/11/27/499554-les-produits-alimentaires-chinois-qui-font-peur.html,  http://www.epochtimes.fr/des-produits-chimiques-toxiques-trouves-dans-des-vetements-pour-enfants-fabriques-en-chine-, http://www.alnas.fr/actualite/alimentation-sante/article/sante-10-aliments-en-provenance-de . D’après un rapport de la Commission européenne en 2016, 62% des produits dangereux arrivés en Europe viennent de Chine. Les contrôles, quand ils existent, sont difficiles et ne peuvent être systématiques).

Au lieu d’utiliser ses 3000 milliards de réserves de devises (chiffre de février 2017) pour réparer les dégâts environnementaux et soulager la vie des centaines de millions de victimes résultant de leur politique d’industrialisation à marche forcée, les dirigeants chinois, remplis de suffisance et d’appétit de puissance, préfèrent s’en servir pour réaliser leur ambition d’hégémonie mondiale.

Conscients de leur retard scientifique par rapport aux pays avancés, ils rachètent les entreprises occidentales en difficulté et les actions des entreprises florissantes pour s’emparer de leurs savoir-faire (cf. la mise en garde de la chancelière Merkel le29/6/2017 http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/06/29/97002-20170629FILWWW00089-merkel-met-en-garde-contre-l-expansionnisme-ec ). Quand ils n’y arrivent pas, ils n’hésitent pas à pratiquer la ruse et le vol (cf. http://www.vanityfair.fr/actualites/international/articles/comment-la-chine-vole-nos-secrets/15833 ).

Pour approvisionner leurs usines et si possible s’assurer un monopole, la Chine cherche à faire main basse sur toutes les ressources naturelles de la planète grâce à son portefeuille bien garni et à la complicité de gouvernants et individus avides et corrompus de tous les pays.

Dans la foulée elle achète des millions d’hectares de terres cultivables sur les cinq continents (même en France où 1700 ha du département de l’Indre sont devenues chinoises) http://www.leparisien.fr/espace-premium/fait-du-jour/10-millions-d-hectares-de-terres-cultivees-hors-de-leurs-frontieres-30-06-2016-5926767.php , non pas pour nourrir ses habitants en manque de provisions comme le répètent à l’envie les media, mais pour produire des aliments relativement sains pour les 400 millions de cadres et d’affidés du régime, le milliard d’esclaves devant se contenter des aliments empoisonnés produits en Chine même, l’excédent étant exporté (à se rappeler que la Chine est depuis 2015 le 1er pays exportateur de produits agricoles) aux dépens des diables et barbares (qualificatifs communément usités) étrangers.

Avec les pays développés ou démocratiques, les acquisitions chinoises restent discrètes dans la mesure où, pour exploiter les ressources et entreprises achetées, les nouveaux propriétaires chinois emploient de la main d’œuvre locale et gardent une partie de l’ancien personnel ; mais dans les pays où règne la corruption, ils ne se gênent pas pour pratiquer la colonisation de peuplement en faisant venir la main-d’œuvre directement de Chine au lieu de donner de l’emploi aux autochtones (ex. du Congo http://www.demainlenouveaucongobrazzaville.org/article-26660609.html ). Ces millions de travailleurs Chinois et leur famille non comptabilisés comme immigrants puisqu’ils sont en principe résidents temporaires le deviendront de fait avec le temps et viendront s’ajouter à la diaspora chinoise dont Pékin veut multiplier le nombre autant pour lever la pression démographique en Chine que pour disposer d’une cinquième colonne plus considérable à l’étranger.

Forte de sa puissance économique, pour contrer l’influence des Etats-Unis, la Chine bâtit depuis 2013 une « diplomatie de la route de la soie » appelée « une ceinture, une route » qui consiste à rendre dépendants d’elle 68 pays se trouvant sur une ligne la reliant par voie de terre et de mer à l’Europe (https://benillouche.blogspot.fr/2017/02/la-route-de-la-soie-par-dov-zerah.html). A la fois intimidés et séduits par la perspective de gros investissements, certains de ces pays sont déjà tombés dans son giron (comme le Pakistan alléché depuis 2015 par les avantages éventuels d’un investissement de 46 milliards pour la construction d’un corridor sino-pakistanais qui permettra aux Chinois de rallier directement l’océan indien, ou la Somalie qui vient de céder à la Chine 364 km² à Djibouti pour y installer sa première base militaire hors d’Asie) ou se montrent au moins conciliants comme l’Australie qui s’est sentie obligée de lui accorder des privilèges excessifs pour les entreprises chinoises sur son territoire.

A l’expansion économique correspond un essor militaire sans précédent. En quelques décennies la Chine s’est hissée au rang de 2e puissance militaire avec le plus grand nombre d’effectifs (plus de 2 millions) et un budget (actuellement de 140 milliards d’euros) qui ne cesse d’augmenter. Prête à un affrontement avec les Etats-Unis, elle met en place un plan quinquennal (2016-2020) de modernisation de l’armée pour la doter des armes et d’équipements les plus sophistiqués. Assurée de la supériorité de ses forces terrestres (qui possèdent la plus grande quantité de chars et de pièces d’artillerie), à défaut d’égaler l’aviation américaine, elle se dote d’un nombre impressionnant de missiles (avec de 1600 à 1800 têtes nucléaires selon le général russe Victor Iessine), profitant du fait qu’elle n’a pas signé les accords Salt de limitation des armes stratégiques que Russes et Américains doivent respecter.

Parmi les missiles, deux modèles ont été conçus exprès pour attaquer navires et porte-avions, le CM 302 présenté en 2016 et le DF21D lancé en 2015. Avec eux, la Chine peut, malgré son infériorité actuelle dans le domaine maritime, menacer la flotte américaine et repousser les Etats-Unis hors de la Mer orientale dont elle prétend faire sa chasse gardée. Car dans l’esprit des dirigeants chinois, l’hégémonie mondiale passe d’abord par la maîtrise des mers, c’est-à-dire le contrôle des voies maritimes et puisque la Chine est en Asie, il lui faut absolument exercer la domination sur la principale liaison entre l’Occident et l’Asie qui passe par le sud de la mer orientale. Et c’est là qu’intervient le Vietnam, à la fois verrou et porte d’accès à la suprématie.

Car le Vietnam, outre ses richesses naturelles qui n’ont cessé d’exciter la convoitise chinoise depuis des millénaires, occupe de par sa géographie une position stratégique unique qui amplifie le désir de Pékin de s’emparer du pays. C’est au large des îles Paracel et Spratly sises sur le plateau continental vietnamien et gouvernées officiellement par le Vietnam depuis le 18e siècle que passent tous les navires venant de l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient en direction de l’Asie de l’Est et vice-versa.

Asseoir sa souveraineté sur les deux archipels c’est pouvoir contrôler une voie maritime par où transitent des marchandises estimées à 5000 milliards euros/an, sans compter que ces îles sont entourées d’eaux très poissonneuses et abritent sous elles d’énormes gisements d’hydrocarbures (de 1% à 25% des réserves mondiales selon les estimations). Profitant de l’affaiblissement du Vietnam pendant la guerre civile nord-sud et pendant la guerre avec elle-même, la Chine s’empara en 1974 des Paracels qu’elle occupa entièrement et en 1988 des Spratly dont elle occupa une grande partie. Sachant ces occupations illégales, elle cherche à imposer une ligne de délimitation de ses eaux territoriales englobant les deux archipels appelée ligne des neuf points ou ligne U que contestent tous ses voisins. Depuis 2014 elle fait construire des îles artificielles dans les Spratly pour relier les petites îles ensemble et y installer une base militaire avec piste d’aviation et logements.

De facto la Chine fait déjà la loi en mer orientale, les pays de la région n’étant pas de taille à s’opposer à ses manigances. Ce qu’elle vise c’est d’en être le souverain de jure. Et pour cela il lui faut la reconnaissance de sa souveraineté sur les archipels par le seul pays qui peut y prétendre à bon droit, à savoir le Vietnam. En 1958, elle a déjà obtenu de Hồ Chí Minh une cession implicite des Paracels et Spratly via une lettre diplomatique reconnaissant la délimitation des eaux fixée par la Chine signée par son premier ministre Phạm Văn Đồng. Le problème est qu’il ne s’agit que d’une cession implicite rédigée en plus en termes plutôt vagues, et surtout le document n’a aucune valeur juridique car à l’époque Hanoi n’avait aucun droit sur ces archipels qui relevaient du pouvoir de Saigon.

En 1990, la chute de l’URSS et la pression militaire chinoise poussèrent les dirigeants de Hanoi à se rendre pieds et poings liés à Pékin au point de signer des accords secrets (par peur des réactions du peuple vietnamien) pour une annexion progressive du Vietnam à la Chine devant être effective en 2020. C’est ainsi que depuis lors, avec l’appui du pouvoir de Hanoi, les Chinois se sont appropriés au fil des temps de toutes les ressources du Vietnam et de ses meilleures terres, en premier des Paracels et Spratly dont ils interdisent l’approche aux pêcheurs Vietnamiens. Vis-à-vis de la population tenue dans l’ignorance et abêtie par la propagande, le pouvoir se contente de nier ou minimiser la situation, tout en se livrant à une féroce répression des patriotes opposés à la Chine. Bien qu’ils soient entièrement inféodés à Pékin, tant qu’ils sont au pouvoir, pour l’opinion nationale et internationale, les dictateurs de Hanoi rechignent à déclarer publiquement leur soumission à la Chine, en particularité la transmission de souveraineté sur les îles à l’empire, au grand mécontentement de ce dernier.

Cette réticence de Hanoi joue en faveur du monde libre, mais elle ne durera pas car 2020 approche et Pékin a déjà avancé tous ses pions pour faire du Vietnam une province chinoise. Le seul moyen pour tous les pays qui refusent l’hégémonie du Golem qu’ils ont eux-mêmes engendré est d’empêcher cette annexion programmée, c’est-à-dire d’aider le peuple vietnamien à se soulever contre le régime communiste pour instaurer un nouveau pouvoir nationaliste qui saura dénoncer les accords illicites et lutter contre vents et marées pour son indépendance. La Chine sera obligée de recourir à sa force armée, mais elle aura montré son réel visage et l’opinion internationale alertée se mettra derrière les gouvernements prêts à abattre le Golem.

Sur l’impérialisme chinois consulter en plus : https://www.europe-solidaire.org/spip.php?article37117 ; http://www.bertrand-renouvin.fr/resister-a-limperialisme-chinois/ ; https://www.letemps.ch/opinions/2016/10/30/menace-chinoise-se-precise

Un exemple de manipulation chinoise pour s’emparer des terres d’un pays développé :    http://www.web-agri.fr/observatoire_marches/article/comment-la-chine-manipule-le-cours-mondial-du-lait-1929-119608.html

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