A la question : pourquoi disiez-vous qu’en 2020 la Chine procèdera à la première étape de l’annexion du Vietnam, alors qu’on voit qu’il n’en a rien été, maintenant qu’est entamée l’année 2021, la réponse se résume en un seul mot : Trump.
En effet, en rupture avec la politique de compromis affairiste de ses prédécesseurs, Donald Trump qui a mesuré le danger que représente la Chine pour la position et la prospérité des Etats-Unis, lui a mené durant ses quatre ans de pouvoir une « guerre » d’encerclement diplomatique avec la consolidation du Dialogue quadrilatéral avec l’Inde, l’Australie et le Japon, le renforcement des relations avec Taïwan (dont l’envie d’indépendance est encouragée), la Corée du Sud et les pays de l’ASEAN y compris les satellites de Pékin (Philippines, Myanmar, Cambodge, Laos et surtout Vietnam, 1ère étape de la nouvelle route de la soie) et l’intensification des patrouilles maritimes et aériennes en défense de la liberté de navigation en Mer orientale de l’Asie à laquelle il a réussi à associer la France, l’Angleterre (avec le porte-avion Elisabeth sur le point d’arriver sur les lieux) et même l’Allemagne (prête à y envoyer un bâtiment militaire).
En même temps, le président a mené contre Pékin de mars 2018 à début 2020 une guerre commerciale impitoyable, rien qu’en brandissant des taux de taxation élevés (progressivement de 10% à 25%, 30%…) sur des produits fabriqués en Chine, si ne sont pas satisfaites ses réclamations d’échanges égalitaires (en 2018 ils étaient déficitaires de 450 milliards USD pour les Etats-Unis) ainsi que son exigence d’arrêt du vol de propriété intellectuelle (par un très dense réseau d’espionnage multiforme) et d’extorsion de savoir-faire (les entreprises étrangères voulant s’implanter en Chine doivent former des entreprises conjointes avec une entreprise locale et transférer leur technologie ou savoir-faire à la partie chinoise au bout d’environ 5 ans).
A la surprise générale (de ceux qui se fiaient aux fanfaronnades chinoises et aux dithyrambes des media et financiers occidentaux pour prédire les pires retombées sur l’économie américaine), les quelques mesures de taxation croissante causèrent en deux ans une chute spectaculaire de l’économie chinoise (officiellement une baisse de 0,7 point de croissance, passant de 6,8% en fin 2017 à 6,1% en fin 2019, mais chutant à 3% selon Michael Pettis- cf. https://themarket.ch/interview/the-real-economic-growth-rate-in-china-is-already-below-3-percent-ld.) alors que celle des USA affiche pour la même période une progression de 0,1 point passant de 2,2% à 2,3%.
Simultanément le taux de chômage aux USA a baissé d’un point, passant de 4,57% à 3,57% grâce au retour d’un certain nombre d’usines, l’exploitation du gaz de schiste et d’un regain de confiance des investisseurs ; en Chine par contre, le départ d’une partie d’entreprises (certaines avant la guerre commerciale à cause de la hausse des salaires dans ce pays, puis après pour éviter les taxes d’importation éventuelles) ce taux a augmenté fortement, passant de 3,9% d’ordinaire à 5,2% en décembre 2019 avec 26 millions de personnes en plus qui s’additionnent à une bonne partie des 290 millions de travailleurs migrants sans papier dont les statistiques officielles ne tiennent nullement compte (cf https://fr.theepochtimes.com/le-chomage-en-chine-un-vrai-mystere-1359295.html)
L’orgueilleux Xi Jinping, confronté tout d’un coup à de graves problèmes sociaux résultant du recul de son économie (bien plus grave que le PCC ne l’admet – https://fr.theepochtimes.com/le-chomage-en-chine-un-vrai-mystere-1359295.html ) a dû se résoudre le 13/12/2019 à la signature avec le gouvernement US d’un accord préliminaire humiliant critiqué par ses rivaux politiques car la Chine s’y engage à faire les concessions exigées par Donald Trump contre seulement l’arrêt des taxations. La pandémie du virus de Wuhan lâché intentionnellement ou non est venue à point pour ajuster le rapport de forces en entraînant les autres pays dans la tourmente. Certes, l’économie chinoise en est touchée mais celle des autres aussi, et grâce à leur dépendance envers les productions de ses usines elle pense s‘en tirer mieux.
Outre son arme biologique lâchée sur le monde pour atteindre en fait les Etats-Unis et ses alliés, Pékin cherche aussi à déboulonner son ennemi juré, le président Trump, en trempant de concert avec les ennemis de ce dernier que sont les magnats de l’internet, des media et des finances, tous amis et partenaires en affaires de la Chine, dans « la plus grande fraude électorale de l’histoire » (cf. https://odysee.com/@Vivresainement:f/fraude-demasquee-des-elections-americaines-revelations:6 ) pour faire élire Joe Biden, un politicien véreux lié avec son fils Hunter dans plusieurs cas de pots-de-vin astronomiques sous forme de parts dans des entreprises des pays concernés, en premier lieu la Chine qui le tient avec plus d’un milliard de dollars versé à son fils, selon les révélations du disque dur de ce dernier comme les déclarations d’un de ses collaborateurs.
Assisté de Mike Pompeo, un secrétaire d’état à poigne plein d’entregent, Donald Trump a réussi à isoler la Chine dont la puissance est contestée et la fragilité économique mise à nu. Ce faisant il a stoppé la Chine dans sa volonté expansionniste, et surtout insufflé du courage aux pays du voisinage brimés par le géant asiatique. Exhorté en plus par l’exemple de Hong Kong, Taïwan s’est lancé dans une politique résolument nationaliste contre la prétention unificatrice de Pékin. Au Vietnam, plus timoré car dirigé par un pouvoir communiste sinisé, le sentiment antichinois héréditaire a pu s’exprimer, quoique plus en privé qu’officiellement, même si les journaux osent enfin citer la Chine par son nom au lieu de la métaphore « pays étranger » comme la coupable des exactions en Mer orientale.
Si Donald Trump avait pu présider encore quelques années pour continuer sa croisade contre le pire des régimes totalitaires, Taïwan aurait pu devenir indépendant et le Vietnam échapper à sa tibétisation programmée. Malheureusement, la coalition des forces obscures de la mondialisation contre son élection l’a emporté. Et Joe Biden, le nouveau président des Etats-Unis, complètement soumis aux forces qui l’ont intronisé, dont 95% des membres du gouvernement et les hauts cadres nouvellement nommés sont connus pour être prochinois, est en train de saboter les efforts de son prédécesseur. Par crainte de la réaction des militaires que les démocrates ne tiennent pas encore en main (une purge se prépare dans l’armée avec l’examen des tendances politiques des militaires sous prétexte de l’élimination des éléments extrémistes) l’entente cordiale avec la Chine ne peut se faire ouvertement tout de suite.
Mais déjà, pour faire plaisir à Pékin, un décret interdit d’utiliser les termes virus chinois ou virus de Wuhan pour désigner la covid-19. Et aucun membre du cabinet n’accepte de considérer la Chine comme un pays ennemi, plutôt comme un partenaire concurrent ! Ajoutez à cela la morgue avec laquelle le porte-parole du gouvernement chinois interpelle Joe Biden et l’on voit se profiler la vassalisation volontaire prochaine des Etats-Unis envers la Chine. Sans un sursaut unanime des patriotes américains avant la chinazification complète menée par les démocrates mondialisés, dévoyés par la soif du pouvoir et de l’argent, le pays phare de la liberté n’existera plus, plongeant le reste du monde dans une servitude sans précédent.
Dès le lendemain de l’investiture de Biden, anticipant le retour des USA à une politique chinoise accommodante, Pékin redouble d’agressivité en Mer orientale de l’Asie du Sud-Est, donnant l’ordre à sa marine de tirer à vue sur tous les bateaux (façon de dire qui vise particulièrement le Vietnam, détenteur traditionnel de la souveraineté sur la mer et ses archipels) s’aventurant dans les eaux qu’elle s’est appropriée (c’est-à-dire 90% de cette mer, délimitées par un tracé de langue de bœuf arbitraire), interdisant ainsi aux pêcheurs vietnamiens d’exercer leur métier. En renforcement de l’intimidation, Pékin a fait installer une batterie de missiles à 20km de la frontière avec le Vietnam. N’ayant plus de champion américain derrière lequel s’abriter, le pouvoir communiste vietnamien ne peut que filer doux, d’autant plus que la tendance conservatrice prochinoise en profite pour s’affermir.
Cependant grâce à la ferme politique antichinoise de Donald Trump et l’étalement des faiblesses intrinsèques de la Chine, un vent libérateur a soufflé sur le peuple vietnamien et réveillé son patriotisme longtemps détourné par le Parti en sa propre faveur (« aimer la patrie c’est aimer le Parti », et vice-versa). Ce sentiment salvateur va-t-il se développer pour le pousser à prendre son destin en main ou retombera-t-il avec la normalisation des relations américano-chinoises ? Quoiqu’il en soit, ne fût-ce que pour l’espoir soulevé et le sursis à l’annexion accordé, la grande majorité des Vietnamiens (85% selon l’estimation des radios trottoirs) vous admire et vous dit merci président Trump !
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