Par DANG PHUONG-NGHI
Maintenant que la pandémie du virus de Wuhan sévit partout, infectant au moins (car on n’a pas tous les chiffres et ceux communiqués par certains pays sont minimisés) plus de 7,2 millions de personnes dans le monde et tuant 411.436 d’entre elles (à la date du 9/6/2020) mettant près de 200 pays knock-out, sapant leur économie, réduisant leurs ressortissants à des individus isolés dans l’impossibilité de vaquer normalement à leurs affaires par crainte de contagion, les yeux de nombre d‘Occidentaux commencent à s’ouvrir sur la nature du régime chinois, les amenant à se poser des questions sur le danger qu’il représente pour leur prospérité et survie. Divers groupes politiques (sénateurs, députés, ONG), professionnels (avocats, entrepreneurs) et des milliers de particuliers dans plusieurs pays ont décidé d’intenter un procès au pouvoir chinois pour avoir menti avec la complicité de l’OMS sur la gravité et le pouvoir de contagion du virus et retardé de proclamer les risques de pandémie, empêchant ainsi les autres pays de prendre à temps des mesures de protection qui en limiteraient les effets. Plusieurs pays, les Etats-Unis en tête, réclament une enquête poussée sur l’origine du virus, naturelle ou artificielle, tant pèsent les soupçons d’une fuite accidentelle ou délibérée du virus hors d’un des deux laboratoires de virologie de Wuhan : le P2/BSL2 (Pathogène 2/Bio safety level 2 – classification selon la dangerosité croissante de 1 à 4 des micro-organismes étudiés) du Centre de contrôle et de prévention de maladies (CDC), et le premier laboratoire de virologie P4 chinois construit en 2010-2015 à Wuhan avec l’assistance technique de la France malgré l’opposition des responsables de la Sécurité nationale dont les réserves sont balayées par les gouvernements de J. Chirac et F. Hollande par la promesse d’un droit de regard français sous forme d’une coopération du P4 de Wuhan avec l’institut Mérieux de Lyon, promesse évidemment non tenue, les Chinois refusant toute collaboration une fois la construction finie et l’accréditation comme P4 obtenue en 2017. D’ailleurs, la technologie pour la fabrication d’un tel laboratoire une fois connue grâce aux Français, la Chine en a mis sur le chantier trois autres, à Harbin, Beijing et Kunming, les quatre laboratoires P4 s’ajoutant ainsi aux quatre P3 mobiles livrés par la France en 2015 pour former un réseau de recherche sur les micro-organismes mis sous le contrôle de l’armée, même si officiellement le P4 de Wuhan qui fait partie de l’Institut de virologie dépend comme ce dernier de l’Académie des sciences. C’est ainsi qu’à la mi-janvier c’est dans ce P4 même que la major-générale de l’APL, Chen Wei, une spécialiste des armes biochimiques, dépêchée à Wuhan pour coordonner la lutte contre l’épidémie, a établi son QG.
Jusqu’ici la version officielle chinoise, adoptée par un grand nombre de scientifiques internationaux et relayée par tous les partisans de la Chine – et ils sont nombreux les progressistes et les organismes noyautés par les espions chinois à être complaisants envers ce pays totalitaire, par cupidité et auto aveuglement – attribue l’épidémie à une malheureuse contamination sur humain d’un virus de chauve-souris ayant muté après infection d’un autre animal – hôte intermédiaire indispensable -, probablement un pangolin, avec lequel est entré en contact le patient zéro, celui-ci ayant pu attraper le virus en se faisant mordre par l’animal vecteur ou après avoir mangé de la viande d’animal vecteur ayant servi aux expériences que des employés des laboratoires vendent illégalement sur les marchés locaux. Pour appuyer ces dires, est présentée comme ce patient zéro une marchande de crevettes de 57 ans travaillant au marché humide (de fruits de mer et de faune sauvage) Huanan de la ville de Wuhan dans la province de Hubei, tombée malade le 10/12/2019. Une étude chinoise publiée dans The Lancet (https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)30183-5/fulltext ) cite par contre comme premier cas confirmé de victime du nouveau coronavirus celui d’un Wuhanais âgé atteint d’Alzheimer, n’ayant jamais eu de contact avec le marché humide. Se basant sur un rapport interne du gouvernement chinois, le journal hongkongais South China Morning Post situe bien avant l’infection (https://www.scmp.com/news/china/society/article/3074991/coronavirus-chinas-first-confirmed-covid- ), au moins le 17/11 chez un résident de 57 ans de la province de Hubei, sans lien avec le marché Huanan, le premier d’un groupe de 9 cas de 39 à 79 ans, les cas se montant à 27 à la mi-décembre pour grimper à 60 le 20/12, 180 le 27/12 et 266 la fin de l’année, date vers laquelle les médecins comprennent qu’ils ont affaire à une nouvelle maladie. Zhang Jixian, médecin de l’Hôpital provincial de Hubei avertit ainsi dès le 27/12 les autorités qu’il ne s’agit pas d’une simple pneumonie mais d’une pneumonie causée par une forme inconnue de coronavirus, mais l’information est tenue secrète et est arrêté le groupe des 8 médecins dont fait partie l’ophtalmologiste Li Wenliang (considéré comme héros martyr par les internautes chinois après sa mort par infection du virus le 7/2) qui lance l’alerte le 30/12. Une étude récente des scientifiques de Harvard publiée le 9/6/2020 vient de suggérer que le coronavirus peut avoir déjà sévi à Wuhan à la fin d’août 2019 sur la foi des augmentations anormales de voitures parqués dans les hôpitaux de la ville ainsi que de celles des recherches sur le net portant sur la toux et la diarrhée (cf. https://healthpolicy-watch.news/covid-19-may-have-been-occuring-as-early-as-august-2019-study-of-wuhan-hospital-traffic-online-searches-of-symptoms/ ).
Les dignitaires chinois devraient accueillir cette étude avec sympathie car elle implique une origine naturelle du virus qui pourrait circuler depuis longtemps en Chine du Sud et aurait fini par se transmettre d’homme à homme en automne 2019. Le problème est qu’elle rendrait la dissimulation de Pékin beaucoup plus longue et délibérée. En s’obstinant à situer son apparition en décembre 2019 sur le marché humide, ils rendent improbable l’origine naturelle du nouveau coronavirus, baptisé par l’OMS (à l’instigation de Pékin qui refuse tout nom le reliant à la Chine) successivement nCov-2019 puis SARS-Cov-2 et enfin Covid-19 (CoV =Coronavirus, SARS = Syndrome aigu respiratoire sévère, Covid = Coronavirus disease). Reste la thèse d’une échappée d’un laboratoire de ce virus. Cette éventualité, fermement rejetée par Pékin et ses défenseurs, est pourtant plus plausible que l’apparition soudaine du virus sur le marché en décembre alors que la maladie s’installe déjà au moins en novembre ! Envisagée sérieusement par les enquêteurs américains, elle est confortée par deux câbles de diplomates américains, Jamison Fouss consul général à Wuhan et Rick Switzer conseiller scientifique à l’ambassade US à Pékin, après des visites le 19/1 et le 25/3 2018 à l’Institut de virologie de Wuhan, publiés par Josh Rogin dans le Washington Post du 14/4/2020 (cf. https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/monde/laboratoires-de-wuhan-des-cables-confidentiels-americains-avaient-alerte-sur-les-risques-de-pandemie-118150 ). Il y est révélé que les deux laboratoires de l’Institut de virologie (à 12 km de la ville) et du Centre de contrôle et de prévention de maladies (situé seulement à 280 m du marché humide) qui étudient tous les deux entre autres les coronavirus de chauve-souris souffrent de faille dans la sécurité et la gestion avec un manque flagrant de personnel compétent, et les auteurs y poussent les Etats-Unis (qui contribuent au budget du P4 par l’allocation de bourses d‘études attribuées par le National Institutes of Health /NIH) à aider les Chinois à renforcer la sécurisation de ces laboratoires pour empêcher tout risque de fuite de germes dangereux. Ces câbles suggèrent l’idée qu’en raison de l’insuffisance de leurs mesures de sécurité l’un de ces deux laboratoires a laissé s’échapper le virus meurtrier.
Mais comment expliquer la présence du néo-coronavirus dans ce laboratoire ? Selon les scientifiques, à l’exception du COVID 19 et auparavant du SRAS/SARS (aussi supposé apparu sur un marché ou échappé d’un laboratoire chinois de Guangdong, responsable d’une épidémie qui toucha plus de 8000 personnes et fit près de 800 morts dans 30 pays en 8 mois mais semble éradiqué!) puis du MERS (d’origine méconnue, apparu en 2012 en Arabie Saoudite, peu contagieux mais plus létal, lequel perdure et a infecté depuis jusqu’à 2019 dans 26 pays 2428 personnes dont 837 en sont morts), les coronavirus, bénins chez l’animal porteur qui en est immunisé, ne se transmettent pas directement à l’homme à moins de muter auparavant dans un autre animal mammifère devenu vecteur d’une maladie plus ou moins dangereuse pour l’homme ; et même si certains, heureusement les moins virulents, infectent directement l’homme, il lui faut une longue adaptation pour que la contamination interhumaine se fasse. Pour que le coronavirus de Wuhan, échappé d’un des deux laboratoires, contamine les gens, il faut donc que ce soit un coronavirus qui ait déjà muté, puisqu’en principe les coronavirus conservés dans les deux laboratoires de Wuhan, recueillis directement sur les chauves-souris, ne peuvent en cet état naturel contaminer les humains. Si un de ces virus devient dangereux dans un environnement confiné, c’est qu’on l’a rendu tel soit en manipulant ses gènes, soit en l’inoculant dans divers animaux mammifères pour susciter sa mutation, mais même dans ce dernier cas on ne peut plus dire que le coronavirus infectieux issu d’un laboratoire de Wuhan est naturel, puisqu’il est artificiellement devenu transmissible à l’homme. D’ailleurs, un aspect actuel de la recherche dans certains laboratoires P4 vise « le gain de fonction » qui consiste à manipuler les virus de telle sorte que leur effet devienne plus fort (activation accrue) ou même anormal ; en pratique cela revient pour les virologistes à faire muter de façon empirique un virus et même à créer un virus chimérique par encodage d’une (et aussi plusieurs) protéine(s) zoonotique(s) dans son génome afin d’en faire un virus transmissible à l’homme dans le but d’étudier les risques qui lui sont liés.
Bizarre procédé que celui de crier au loup avec les alertes sur les risques jugés potentiels des virus d’animaux pour faire advenir exprès dans la réalité ces risques ! Pourtant, malgré la dénonciation de la dangerosité de la recherche du gain de fonction par des experts sérieux comme le biologiste Richard Ebright de l’Université Rutgers dans le New Jersey (« Le seul impact de ces travaux est la création dans un laboratoire d’un nouveau risque non naturel ») ou le virologue Simon Wain-Hobson de l’Institut Pasteur (« Si le virus s’échappait, personne ne pourrait en prédire la trajectoire » – cf. http://www.wikistrike.com/2020/02/la-militarisation-du-laboratoire-p4-de-wuhan ), elle est fermement soutenue à titre de lutte préventive contre les futures épidémies par l’OMS et des tas de particuliers et d’autres organismes qui y trouvent leur compte : les militaires qui y voient un bon paravent pour fabriquer des armes biologiques, l’industrie pharmaceutique qui y trouve l’occasion de s’enrichir encore plus avec les vaccins réclamés par les populations affolées par la peur d’une contagion mortelle, et les apprentis dictateurs qui peuvent avec l’obligation de vaccination et la nécessité de son contrôle imposer un flicage de leurs administrés infantilisés grâce à des outils numériques, en particulier des puces (déjà préparées par des opportunistes comme Bill Gates dont le rôle dans les vaccins est plus que trouble – cf. https://www.nexus.fr/actualite/technoscience/billy-the-king/) .
Or, des deux laboratoires de Wuhan, seul le P4 a des spécialistes capables de recombiner les virus, à commencer par sa directrice Zhengli Shi, surnommée Batwoman pour son expertise en chauves-souris, connue pour avoir réussi à co-créer en 2015 un coronavirus chimérique en hybridant un coronavirus de chauve-souris fer-à-cheval et celui du SRAS. Bien entendu, Mme Shi comme son supérieur, le Directeur de l’Institut de virologie rejettent toute implication dans l’existence et la propagation du néovirus. Le mystère reste entier, donnant lieu à des querelles de spécialistes dont la majeure partie penche pour l’apparition spontanée du virus déclaré naturel. Dans un article de Nature medecine du 17/3/2020 des auteurs vont au secours de cette théorie du virus naturel en postulant une évolution lente dans la nature d’un virus du genre Sras/Sars devenu virulent après être resté longtemps inoffensif chez l’homme, sans toutefois écarter absolument la possibilité de sa fuite hors d’un laboratoire où il a muté artificiellement (cf. https://www.nature.com/articles/s41591-020-0820-9). Quant à la supposition d’une échappée de laboratoire, elle a reçu l’appui du prof. Luc Montagnier, prix Nobel de médecine en 2008 pour ses travaux sur le virus du Sida mais très controversé pour ses prises de position iconoclastes comme par exemple son soutien à la théorie de la mémoire de l’eau du prof. Jacques Benveniste ou son opposition à l’obligation des vaccins, qui voit dans le virus de Wuhan une création de laboratoire obtenue par insertion d’éléments du virus du Sida dans le génome d’un coronavirus (cf. https://www.doctissimo.fr/sante/news/Coronavirus-Luc-Montagnier-Prix-Nobel-virus-sorti-laboratoire), à l’instar de deux auteurs indiens (cf. https://greatgameindia.com/indian-scientists-discover-coronavirus-engineered-with-aids-like- acceinsertions/ ) fort critiqués mais aussi appréciés (ce que taisent les partisans de la version officielle) qui retirent leur article et promettent de revenir avec une étude plus poussée. La bronca contre l’hypothèse du virus trafiqué vient du fait qu’elle laisse ouverte celle d’un coronavirus à usage d’arme biologique lâchée à l’air libre, délibérément ou non. Tous les esprits pacifiques qui tiennent à leur confort matériel et moral répugnent à envisager un acte aussi malveillant de la part de la Chine et taxent dédaigneusement d’adeptes du complotisme ceux qui assument cette éventualité, même si elle est plus logique et conforme à ce que l’on sait de la Chine communiste. Font pourtant partie de ces pestiférés des experts sérieux et respectés, tels Anthony Tu, professeur émérite en toxicologie à l’Université de Colorado (cf. https://www.nippon.com/fr/in-depth/g00842/ ) et Francis Boyle, professeur de droit international à l’université de l’Illinois et rédacteur de la loi anti-terroriste sur les armes biologiques votée aux USA en 1989 (cf. https://greatgameindia.com/dr-francis-boyle-creator-of-bioweapons-act-says-coronavirus-is-biological-warfare-weapon/ ).
Le développement et la conservation d’armes biologiques dans les laboratoires des pays qui disposent des moyens nécessaires est pourtant une triste réalité. La Convention internationale sur l’interdiction des armes biologiques votée en 1972, en vigueur en 1975 comme celle sur l’interdiction des armes chimiques votée en 1993, en vigueur en 1997, ne sont guère contraignantes car non seulement elles ne prévoient point des contrôles efficients, elles n’interdisent pas tout à fait la fabrication et la conservation des agents biologiques et toxines mais s’élèvent seulement contre leur emploi à des fins hostiles. Ce qui permet aux Etats de continuer la recherche et le stockage de dangereux micro-organismes et produits toxiques sous prétexte de souci défensif, dans un but pacifique. Mais alors que les pays libres et démocratiques sont assez retenus par une certaine tradition éthique et le jugement de leur opinion publique pour manigancer une guerre biologique contre leurs adversaires ou rivaux, il n’en est pas ainsi des dictatures, en particulier de la Chine. Comme Hitler qui exposait sans aucune gêne son funeste programme dans Mein Kampf dès 1925, bien avant sa prise de pouvoir, les dirigeants communistes chinois depuis Mao n’ont jamais caché leur rêve d’hégémonie mondiale à n’importe quel prix. En 2005, le général Chi Haotian, ministre de la défense chinoise de 1993 à 2003, fit deux discours (textes fuités sur le net chinois, aussitôt analysés par Epoch Times pour vérifier leur authenticité et traduits en anglais par des auteurs indiens en 2009 et 2011 – cf. https://defence.pk/pdf/threads/war-is-not-far-from-us-and-is-the-midwife-of-the-chinese-century.3 et http://www.indiandefencereview.com/spotlights/is-nazi-china-emerging/) où il évoquait la nécessité pour la Chine surpeuplée de faire une guerre de conquête des Etats-Unis (l’Europe et le reste du monde seront aisément soumis une fois les USA défaits), et insistait sur la guerre biologique comme moyen le plus efficace pour « nettoyer » l’Amérique et procurer de « l’espace vital » aux Chinois. Dans le discours « La guerre s’approche de nous », il loue Deng Xiaoping d’avoir développé les armes biologiques « qui peuvent éliminer en masse des populations du pays ennemi ». « Si nos armes biologiques réussissent l’attaque surprise, le peuple chinois pourra garder les pertes au minimum dans le combat contre les Etats-Unis. Peut-être la Chine subirait-elle une catastrophe dans laquelle la moitié de sa population pourrait mourir… La population, même si plus de sa moitié meurt, peut se reproduire. Mais si le Parti tombe, tout s’en va et pour toujours ». Dans l’autre discours, intitulé « La guerre n’est pas éloignée de nous et accouche du siècle chinois », il répète et précise ses propos : « Nous devons combiner le développement économique avec la préparation de la guerre et la conduite de notre peuple hors du pays… Notre développement économique réside entièrement dans une préparation en vue du besoin de la guerre. Publiquement nous affirmons toujours que le développement économique est notre préoccupation centrale, mais en réalité le développement économique est centré sur la guerre ». « Il y a eu un rapide développement de la technologie biologique moderne, et de nouvelles armes biologiques ont été inventées l’une après l’autre. Naturellement nous ne sommes pas restés oisifs ; les années passées, nous avons saisi l’opportunité de maîtriser ce genre d’armes. Nous sommes capables de réaliser notre but qui est de nettoyer tout d’un coup l’Amérique ».
Ces deux discours qui ressemblent à des élucubrations d’un fou reflètent pourtant les pensées de la classe dirigeante chinoise qui ne les a guère démentis et continue d’éduquer la population chinoise dans la haine du monde libre, la préconisation de la violence contre l’ennemi et la glorification du Parti. Ils confirment au moins l’étude et la fabrication des armes biologiques en Chine depuis une vingtaine d’années et la détermination de Pékin à les utiliser pour s’assurer l’hégémonie mondiale. Dans cette optique « complotiste » le virus de Wuhan serait l’attaque surprise projeté, décidé suite aux humiliants revers subis dans la guerre commerciale avec les Etats-Unis. Mais dans ce cas le virus devrait être lâché aux Etats-Unis et non sur une ville chinoise ! Empoisonner en masse ses propres concitoyens, au lieu des ennemis, cela n’a pas de sens. Mais là justement que réside la « beauté » de la chose : quel pays devant l’hécatombe à Wuhan irait accuser la Chine de fauteur de guerre biologique ? Or, Mao et ses successeurs ayant toujours déclaré qu’ils sont prêts à sacrifier jusqu’à la moitié de leur population pour arriver à leur fin dominatrice, condamner à la maladie et à la mort quelques millions n’est point un problème pour eux, et déclencher la guerre de façon sinueuse entre dans la stratégie de la dissimulation prônée par Sun Tzu qui nécessite une longue préparation. La difficulté c’est de trouver un agent pathogène que l’on connait bien mais pas l’ennemi, qui soit à la fois très contagieux et assez virulent pour créer la panique et que les symptômes de son infection soient assez semblables à une infection bénigne pour endormir l’ennemi quand l’épidémie s’installe, et le néocoronavirus remplit ces conditions. A supposer donc que le virus ait été intentionnellement libéré, reste à trouver le lieu adéquat et le moment le plus propice pour propager la maladie et la diffuser dans le monde et donc chez les ennemis. L’idéal pour le lieu c’est une grande ville avec une concentration importante d’habitants dont une partie a émigré un peu partout et comportant une classe moyenne relativement aisée susceptible de voyager, qui ne soit ni la capitale ni la ville-vitrine Shanghai ; ce sera donc Wuhan, province Hubei, dans le centre, la 9e ville du pays avec 8.365.000 habitants, agglomérations comprises (selon Population stat, alors que les journaux citent le chiffre de 11 millions !) où se trouve en plus des laboratoires de virologie. Pour la date, il faut la calculer de sorte que la contamination de la population soit assez forte au moment de sa dissémination, c’est-à-dire de préférence pendant les fêtes du nouvel an lunaire qui tombe cette année le 25/1, période de rassemblements et de réunions familiales. Comme il faut environ 2-3 mois pour que la maladie atteigne son cap, si l’on veut lâcher le virus, ce doit être vers la fin d’octobre, ce qui coïncide avec l’apparition des premiers cas en novembre.
Même si le virus n’a pas été volontairement lâché sur Wuhan mais s’est échappé accidentellement, après les morts suspectes apparentées à celles causées par le SRAS signalées en novembre par les médecins de la ville, le pouvoir chinois humilié par l’obligation de signer le traité commercial avec les USA a aussitôt saisi l’occasion pour l’utiliser comme arme biologique en appliquant la même ruse qu’en cas de guerre ourdie. A savoir laisser la maladie se répandre pendant deux-trois mois en faisant taire les lanceurs d’alerte et interdisant toute référence au néocoronavirus – les rares journalistes et particuliers osant passer outre tels Fan Bin et Chen Quishi étant aussitôt arrêtés et amenés on ne sait où -, en minimisant le nombre des victimes tout en donnant des fausses informations pour tromper l’opinion nationale et internationale avec la connivence de l’OMS dont le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus est une marionnette du PCC au point que le vice premier ministre japonais Taro Aso propose de rebaptiser l’OMS/WHO OC(hinoise)S/C(hinese)HO. Cette obédience à la Chine pousse l’OMS à dédaigner les nombreux courriels de Taïwan dès le 31/12 l’alertant d’une possible contagion interhumaine de la nouvelle maladie et à préférer répéter les affirmations de Pékin sans se donner la peine d’enquêter sur place, déclarant encore le 14/1 qu’« il n’existe aucune preuve d’une transmission d’humain à humain » puisque la maladie s’attrape selon les autorités chinoises par les contacts avec des animaux sauvages infectés ou par l’ingestion de leur viande. En signe de corroboration de la bénignité du virus, le grand banquet annuel rassemblant 40.000 familles à Wuhan n’est-il pas maintenu le 18/1 ? La transmission interhumaine ne sera reconnue par la Chine que le 20/1 lorsque les témoignages sur le net des hôpitaux bondés, des Wuhanais désespérés, des crematoriums tournant à plein régime et des nuées de corbeaux attirés par l’odeur de la chair brûlée, ne permettent plus de la nier. Mais pour rassurer l’opinion nationale aussi bien qu’internationale, les données officielles sur le bilan de la maladie sont révisées à l’extrême baisse (jusqu’au 26/5, dans ce pays de 1,4 milliard d’habitants, berceau de l’épidémie, le covid-19 n’a tué que 4638 personnes et contaminé 83.001 dont 3212/67803 dans la province de Hubei, contre par exemple 28.530/145.555 en France, pays de 66,99 millions d’habitants), et ces chiffres très bas des victimes ne seront jamais remis en question par l’OMS, au point que jusqu’en avril les media du monde entier continuent de se baser dessus pour les comparer avec les pertes occidentales et louer la bonne gestion de l’épidémie par Pékin !
La Chine s’enfermant dans le mensonge, on ne peut évaluer l’ampleur des décès à Wuhan que par 3 indices : 1° Une erreur ou fuite sur le site de Tencent le 1/2 (une autre eut lieu le 26/1 mais il n’en reste pas de capture d’image) qui doit tenir deux listes de données différentes, l’une réelle à usage interne et l’autre officielle, et a donc donné l’espace de quelques heures les chiffres réels : 24.589 morts sur 154.023 contaminés (cf. https://www.taiwannews.com.tw/en/news/3871594). 2° Le nombre d’urnes rendues aux familles par les 7 salons funéraires de la ville vers la fin du confinement du 25/3 au 4/4, à savoir environ 3500 par jour pendant 12 jours qui donnent un chiffre de 42.000 morts, certes pas tous du coronavirus, pour la période datant du 23/1, jour du confinement, au 23/3 ; l’ambassadeur chinois en France estimant la mortalité normale à Wuhan par mois d’hiver à 5000 par mois c’est-à-dire 10.000 pour 2 mois, la différence de 32.000 est donc due au virus, et cela sans compter les victimes d’avant le 23/1! (cf. https://www.huffingtonpost.fr/entry/en-chine-la-ruee-vers-les-urnes-funeraires-reflete-t-elle-le-nombre-reel-de-morts-du coronavirus_fr_5e82f6bec5b62dd9f5d5202c ). 3° Les ruptures d’abonnement au téléphone : d’après l’annonce le 19/3 du ministère chinois de l’industrie et des technologies de l’information, alors que d’ordinaire le nombre des utilisateurs du téléphone ne cesse d’augmenter, par rapport aux chiffres de novembre 2019, le nombre d’abonnés en février 2020 a chuté de 21,03 millions pour le téléphone portable et de 840.000 pour le téléphone fixe ; pour l’expliquer, on évoque la fermeture de nombreuses entreprises, la fuite de 5 millions de Wuhanais hors de la ville, dont une grande partie à l’étranger dès le constat de la contagion, l’augmentation du chômage qui pousse les Chinois souvent possesseurs de plusieurs téléphones portables (5 au maximum permis) à n’en plus garder qu’un seul (obligatoire en Chine pour le suivi du code sanitaire), et aussi la vague de décès dus au coronavirus ; à supposer que ces derniers représentent seulement 10% des 21 millions de comptes fermés, le bilan des morts dans toute la Chine à cause du virus jusqu’en fin février s’élèverait à plus de 2 millions (cf. https://fr.theepochtimes.com/21-millions-dutilisateurs-de-telephones-portables-en-moins-en-chine-pourrait-suggerer-un-nombre-eleve-de-deces-dus-au-virus-du-pcc-1303947.html )!
C’est seulement le 23/1, début du congé de fin d’année, lorsque le piège s’est refermé avec l’infection inévitable d’un nombre conséquent de Wuhanais dont des expatriés en congé, que Pékin met en quarantaine la ville de Wuhan, quarantaine étendue ensuite à toute la province de Hubei le 25/1, puis moins drastiquement en février à nombre de villes de l’est et du nord ; cependant parmi les 5 millions de Wuhanais enfuis et partis ailleurs avant le 23/1, nombre de contaminés sont allés à l’étranger, et avec les étrangers revenant de Wuhan avant et après cette date ils vont pouvoir propager le virus dans le monde entier. Un monde dont la plupart des dirigeants restent insouciants du danger, bien que des chefs de l’Etat (au moins français et américain) aient été alertés par leurs services de renseignements, tant ils se reposent sur l’idée d’une épidémie localisée entretenue par les propos lénifiants du directeur général de l’OMS. Ce dernier se contente de s’aligner sur les dires de Pékin qui refuse de permettre l’inspection des foyers d’infection par une équipe d’experts internationaux : Il ne reconnaît la contagion interhumaine qu’à la suite des Chinois le 23/1, vante « la réactivité chinoise » sous « le formidable leadership » de son président Xi Jinping, parle le 30/1 d’une « urgence de santé publique internationale » mais laisse chaque Etat touché faire face à sa façon au virus tout en vilipendant les fermetures de frontières avec la Chine comme du manque de solidarité et marque de stigmatisation, et ne consent à proclamer la pandémie du covid-19 que le 11/3 quand 114 pays sont concernés. C’est seulement alors que, hors de Chine où le virus circule dès novembre grâce aux touristes chinois ou des gens revenant de Chine et où les premiers cas reconnus y apparaissent en janvier (2 cas en France le 24/1), à part quelques pays comme Taïwan, la Corée du Sud, l’Allemagne… les Etats se réveillent vraiment de leur inaction pour s’apercevoir qu’ils ne sont pas du tout préparés à lutter contre la pandémie qui commence à exploser chez eux : manque de lits et surtout de matériel médical (masques, gants, testeurs, vêtements de protection, respirateurs…), d’autant plus que, sans vérifier les stocks nationaux, ils ont fait don à la Chine des tonnes de ces produits à titre humanitaire (17 tonnes pour la France le 19/2, 2 tonnes pour l’Italie).
Pire encore, la plupart des gouvernements ont laissé sans s’alarmer ni réagir les agents de Pékin faire main basse sur toutes les fournitures médicales dans leur pays pour les envoyer en Chine, non pas tant pour les besoins des malades chinois (en interdisant en janvier l’exportation du matériel médical des usines étrangères délocalisées en Chine, avec en plus du matériel fabriqué par les usines chinoises, Pékin dispose déjà de la moitié de la production mondiale) mais pour créer la pénurie chez les autres et les réduire à l’impuissance et à la merci de l’empire du milieu (cf. https://fr.theepochtimes.com/le-regime-chinois-accumule-les-stocks-mondiaux-de-materiel-medical-entrainant-une-penurie-croissante-en-dehors-de-la-chine-1321519.html ) au moment crucial. Par exemple, en Australie une entreprise immobilière, Risland, détenue par les Chinois a envoyé en Chine 90 tonnes de fournitures médicales, tandis qu’une autre, Greenland group, a amassé pour la Chine 3 millions de masques chirurgicaux, ½ million de paires de gants et de lingettes bactériologiques. Il faut regarder les clips montrant une chinoise vivant aux USA exprimer sa joie triomphante d’avoir acheté pour son pays tous les masques disponibles dans sa région et de ne rien laisser aux Américains (https://twitter.com/WBYeats1865/status/1245017730169724931?fbclid=IwAR15ImIBXe2kgd7ZA40zfU3j26fCM-nYWSwQn9GdzS6RHKM1tDRu7V2FGw8 ) ou une grande banderole décorant un restaurant de Chine continentale saluant l’arrivée du coronavirus aux Etats-Unis et au Japon (https://www.youtube.com/watch?v=7LbPUfK-_zg ) pour voir combien les intentions des Chinois communistes envers les autres nations sont hostiles. Si bien que lorsque la pandémie s’installe dans d’autres pays au moment où elle décroît en Chine, presque tous les Etats se sont trouvés démunis d’assez de matériel de protection et de traitement pour leur population et obligés de s’adresser à la Chine pour s’approvisionner, donnant à Pékin non seulement l’occasion de retourner la situation en gommant son rôle dans le développement sinon le déclenchement de la maladie et de jouer au donneur de leçon (vu son expérience dans la « victoire » sur le virus) ainsi qu’au bienfaiteur avec la distribution de masques et de gants médicaux aux pays et organismes pauvres ou inféodés, mais aussi de s’enrichir en permettant à ses entreprises de vendre ou revendre partout les fournitures médicales à dix fois leurs prix antérieurs.
L’opération de propagande auto-promotionnelle de Pékin s’est révélée toutefois un flop à cause de l’insistance ostentatoire et souvent mensongère sur sa générosité et surtout en raison de la mauvaise qualité du matériel médical vendu aux autres pays à un prix pourtant surestimé et au paiement exigé à l’avance. Même avec l’Italie, seul Etat de l’union européenne à adhérer au projet des routes de la soie de Xi Jinping avec la signature d’un Protocole d’entente (Memorandum of understanding) en avril 2019, le comportement de Pékin a été déplorable : Sur les 31 tonnes de matériel médical proclamées envoyées en aide à l’Italie le 12/3, une partie fait partie du lot donné par l’Italie elle-même en février, et encore après livraison Pékin lui a soumis une facture ! (cf https://fr.theepochtimes.com/covid-19-le-parti-communiste-chinois-pcc-est-un-danger-pour-la-planete-fustige-un-depute-italien-1299408.html et https://fr.gatestoneinstitute.org/15849/chine-materiel-medical-defectueux ). Plus encore, le 15/3 un porte-parole du gouvernement chinois, Zhao Lijian, déclare dans son tweet que les Italiens se mettent sur leurs balcons en chantant l’hymne national chinois pour remercier la Chine, alors qu’en réalité ils s’encouragent en chantant leur propre hymne national ainsi que leurs airs préférés (cf. https://www.thequint.com/voices/blogs/coronavirus-pandemic-italy-china-propaganda-media-chinese-strategy-beijing-cpec-bri et https://www.youtube.com/watch?v=Jo4OfB57zdg ). En outre, alors que ses ventes et reventes de matériel médical aux autres pays accablés à cause d’elle par les ravages du néocoronavirus lui rapportent rien que pour le mois de mars l’équivalent de 1,4 milliard d’euros, la Chine n’a aucune parole d’excuse (seulement des arguties et une promesse de faire le ménage parmi les fabricants) pour les millions d’articles défectueux livrés. La liste des pays floués est longue, attestant de la malhonnêteté et de la médiocrité de l’entreprenariat chinois : L’Espagne ayant fait une commande de 467 millions USD à des entreprises chinoises pour 950 respirateurs, 5,5 millions de kits de test du Covid, 11 millions de gants médicaux et un ½ milliard de masques, se retrouve en début et fin mars avec une livraison de 1.640.000 kits de test inefficaces (70% donnent de faux diagnostics) puis le 23/4 avec une 1ère livraison de 2,1 millions de masques non conformes ; sont aussi déficients 80% des 300.000 kits de test payés 2,1 millions USD par la Tchéquie, ainsi qu’un lot de tests livré à la Turquie qui le rejette pour en commander un autre toujours à la Chine (!) ; un autre lot de tests fiable seulement à 5% ont été livrés à l’Inde qui a annulé du coup la commande d’un ½ million de cet article ; la Slovaquie a quant à elle perdu 16 millions USD avec plus d’un million de tests chinois déficients achetés par l’ex-premier ministre Peter Pellegrini : « nous avons une tonne [de ces tests] inutilisables… autant les jeter directement dans le Danube » déclare son successeur Igor Matovic (https://www.washingtonexaminer.com/opinion/yet-another-country-flags-cac ) ; la Grande-Bretagne s’est délestée elle de 20 millions USD pour 2 millions de tests à domicile inefficaces, contaminés même pour une partie, et aussi d’on ne sait combien (sachant toutefois leur prix sur le marché actuel variant de 27.000 à 96.000 USD la pièce) pour 250 respirateurs jugés dangereux voire mortels pour les patients par les médecins anglais ; les 600.000 masques FFP2, 1ère livraison le 21/3 d’une commande de 1,3 million, vendus à la Hollande ne répondent pas aux normes minimales et donc inutilisables pour le personnel médical, de même que les 2 millions de masques FFP2 livrés début avril à la Finlande et les 3 millions de masques FFP2 livrés à la Belgique vers la même époque, puis 500.000 masques destinés au Sud Tyrol achetés par l’Autriche ; en mai, en plus des 8 millions sur un lot de 11 millions de masques commandés au prix de 4,5 USD la pièce par un distributeur montréalais pour le compte du Canada trouvés défectueux, ce pays a reçu 1 million de respirateurs inadaptés et plus de 6400 kits de test destinés au New-Brunswick en outre contaminés (!) ; le 1er/4 la force frontalière australienne a saisi 800.000 masques de mauvaise qualité provenant de Chine ainsi que de nombreux vêtements de protection contrefaits ou défectueux facturés 7,6 millions USD ; Les Etats-Unis n’échappent pas à la mésaventure : En fin janvier, des millions de blouses chirurgicales ont dû être rappelés des hôpitaux lorsque la société qui les a commandées aux Chinois a reconnu qu’elles ne pouvaient être stériles étant donné les conditions sanitaires de l’usine qui les a fabriquées ; 48.000 masques KN95 chinois, vendus au Missouri comme une alternative aux masques N95, ayant été déclarés non conformes aux normes par le Département de la santé de cet Etat, plusieurs autres Etats alertés ont retiré comme lui ceux qu’ils ont achetés, et l’Illinois qui vient d’en commander pour une somme de 17 millions USD a dû faire de même.
Tous ces pays selon leur poids ou leur importance pour la Chine arrivent parfois à se faire rembourser ou réapprovisionner gratuitement, mais il n’en est pas de même des pays pauvres incapables de se payer une quantité notable de matériel médical, surtout au prix devenu exorbitant, sur lesquels s’exerce la générosité chinoise : tout don est le bienvenu, et s’il s’avère inutilisable peu osent s’en plaindre par peur de fâcher le donateur : la sous-secrétaire à la santé des Philippines ayant déclaré que les kits de dépistage fournis par les Chinois ne sont précis qu’à 40% et que certains d’entre eux méritent d’être jetés à la poubelle, devant l’admonestation immédiate de l’ambassade de Chine, leur ministère de la santé a dû se fendre en excuses (https://fr.gatestoneinstitute.org/15953/coronavirus-chine-intimidation ). Ainsi, bien qu’indignés de recevoir en don des masques N95 faits à partir de la lingerie féminine (soutien-gorge ?), les Pakistanais ne peuvent que ruminer en silence cet affront à leur tradition machiste (https://www.business-standard.com/article/news-ani/covid-19-china-buffoons-all-weather-ally-pakistan-by-sending-underwear-masks-120040500163_1.html ).
La détention par la Chine d’un quasi-monopole dans la fabrication des produits médicaux aussi bien que pharmaceutiques, en conséquence d’une aveugle cupidité de la part de l’industrie occidentale qui y a délocalisé toutes leurs usines, met désormais (tant que l’Occident n’a pas réussi à les relocaliser) tous les autres pays (à part l’Inde, autre bénéficiaire de la délocalisation) en situation de dépendance en matière sanitaire, considérée pourtant par tous les peuples comme un besoin essentiel. Déjà une telle dépendance envers un pays libre et pacifique n’est guère raisonnable, mais vis-à-vis d’une dictature immorale et brutale telle que la Chine communiste, c’est simplement du suicide, car Pékin s’en sert volontiers comme moyen de chantage pour dicter sa volonté. L’Europe en a fait l’expérience lors de rédaction d’un rapport sur la désinformation liée au coronavirus publié le 24/4 : Selon le South China Morning post du 25/4, « Pékin avait menacé de bloquer l’exportation vers l’Europe de fournitures médicales si le chapitre sur la Chine n’était pas supprimé ». L’UE a démenti avoir cédé aux pressions chinoises mais a toutefois édulcoré ses propos sur les menées chinoises (cf. texte juste ci-dessus et http://www.opex360.com/2020/04/25/la-chine-aurait-fait-pression-sur-l ). Les démonstrations d’amitié et de paix de la Chine communiste sont trop empruntées pour ne pas vite céder aux menaces et chantages, sa marque de fabrique. C’est ainsi que son opération d’assistance humanitaire n’ayant pas rencontré beaucoup de succès, Pékin a constitué une force de frappe diplomatique en transformant ses diplomates en distillateurs de désinformations (rejetant par exemple la responsabilité de l’échappée du virus sur les Etats-Unis ou l’Italie) et gardes-chiourmes prêts à distribuer remontrances, avertissements et promesses de pires représailles à tous ceux qui osent le critiquer. C’est-à-dire tous les gouvernements, organismes et particuliers qui, furieux de s’être fait berner par Pékin et de subir des pertes considérables dues à l’arrêt pendant trois mois de toute vie sociale et économique dans leur pays pour cause de combat contre le virus de Wuhan, veulent lui intenter un procès et réclamer des dédommagements pour le mal causé par ses mensonges et menées frauduleuses, sans lesquels leur prise de conscience plus tôt et leur préparatif concerté auraient permis le contrôle de la pandémie comme lors de la crise du SRAS sous la présidence d’une directrice générale à poigne de l’OMS, Gro Harlem Brundtland, qui a su tenir tête à la Chine et l’obliger à une certaine transparence.
Heureusement, tous ne se laissent pas intimider : En fin avril, au premier ministre australien Scott Morrison, ardent partisan d’une enquête indépendante sur les responsabilités dans la pandémie, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois conseille « de renoncer à ses préjugés idéologiques » cependant que l’ambassadeur Cheng Jingye brandit la menace de répercussions économiques : « les personnes pourraient se demander pourquoi aller dans un pays aussi peu amical avec la Chine… Peut-être que les gens ordinaires diront : Pourquoi devrions-nous boire du vin australien ? manger du bœuf australien ?… Les parents de ces étudiants pourraient être amenés à se demander si cet endroit est le mieux pour y envoyer leur progéniture alors qu’il n’est pas sympathique, voire même hostile ». Deux semaines après, l’Australie persistant dans sa démarche, Pékin met ses menaces à exécution : suspension de l’importation du bœuf australien et taxation à 80,5% de l’orge australienne dont elle achète jusqu’alors la moitié de la production (2,5 millions de tonnes). Ce à quoi le ministre du commerce australien répond : « Nous ne menons pas des pratiques commerciales sur la base du principe un prêté pour un rendu » et envisage de porter l’affaire devant l’OMC (https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvellecaledonie/la-chine-menace-l-australie-de-boycott-apres-sa-demande-d-enquete-sur-la-crise-du-coronavirus-827340.html et https://www.journaldemontreal.com/2020/05/19/laustralie-decue-par-la-decision-de-la-chine-de-surtaxer-lorge ). Le 20/4, dans un article intitulé « Ce que la Chine nous doit », Bild, le plus grand journal allemand estime à 149 milliards d’euros les indemnités que la Chine doit payer à l’Allemagne pour les dommages portés à son économie à cause de la pandémie du virus de Wuhan. Aussitôt l’ambassade de Chine à Berlin via son porte-parole Tao Lil envoie une lettre ouverte au rédacteur en chef du journal pour balayer les accusations portées contre son pays et taxer le quotidien de xénophobie. En réponse il s’attire une diatribe de l’éditeur Julian Reichelt adressée directement à Xi Jinping dénonçant son régime qui se termine par : « Vous avez l’intention de renforcer la Chine grâce à un fléau que vous avez exporté. Vous n’y parviendrez pas. Le coronavirus sera votre fin politique, tôt ou tard » (https://www.dreuz.info/2020/04/19/le-redacteur-en-chef-de-bild-au-president-chinois-vous-avez-mis-le-monde-en-danger/comment-page-1/).
La chute de Xi Jinping, même si elle est l’issue de l’actuelle lutte de faction au sein du Bureau politique où Xi a des ennemis tenaces qui se servent de la récession économique et de la contre-productivité de sa politique trop arrogante pour poser leurs pions, ne changera pas la nature du régime communiste chinois ni ne signifie l’abandon de son rêve de grandeur. Ce que ses rivaux menés par les descendants de Deng Xiaoping lui reprochent surtout, c’est moins son incompétence économique (ils n’auraient pas fait mieux avec la même idéologie) que son impatience qui l’a fait abattre ses cartes trop vite avec les routes de la soie hégémoniques alors que Deng conseillait la ruse et le grignotage patient. La hâte de Xi est par contre une chance pour le monde même si les peuples la paient cher, parce que la pandémie en cours a dévoilé la face odieuse du pouvoir communiste chinois. Les gouvernements démocratiques les plus acquis à la Chine tels que l’Australie, la Grande-Bretagne ont vu que leur complaisance envers Pékin ne les protège pas de ses mauvaises manières ni leur attire ses bonnes grâces. Et l’Europe qui baigne dans l’antiaméricanisme depuis les années 1960 à force de matraque socialo-communiste dès l’enfance – dans la plupart des pays occidentaux l’éducation et les média sont tombées aux mains de la gauche – se rapproche malgré elle de Donald Trump en se prononçant aussi en faveur d’une enquête sur l’origine et la gestion du coronavirus et en projetant la relocalisation de leur industrie manufacturière. En prévision de l’enquête la Chine a fait détruire dès février tous les documents concernant le coronavirus et vient de déclarer qu’elle se refuse à toute demande d’indemnisation. Quant au déménagement des usines hors de Chine, son coût est très élevé ; sans aide de leurs gouvernements les entreprises des pays démocratiques ne pourront le réaliser dans un avenir proche, mais tous les Etats sont affaiblis avec une grave récession économique du fait de l’arrêt de toute activité pendant 2-3 mois. La Chine se retrouve dans le même cas mais, à la différence des autres pays, elle n’a pas à s’inquiéter de l’opinion publique ou de la révolte de ses habitants et possède sur son territoire les usines avec leurs équipements et même l’argent des entreprises gagné chez elle et déposé dans ses banques (une condition de l’installation des entreprises étrangères en Chine est l’obligation de le dépenser sur place sans possibilité de le rapatrier), dont elle n’hésitera pas à s’approprier en cas de besoin (on l’a déjà vu préempter toutes les fournitures médicales fabriquées sur son sol et interdire leur exportation pendant la pandémie). Dans une interview du 7/5/2020, le général Qiao Liang, co-auteur d’un livre traduit en français « La guerre hors limite » et dont l’opinion reflète celle des faucons au pouvoir, exprime son doute sur la possibilité des pays occidentaux de reconstruire leur industrie manufacturière désormais détenue par la Chine, ainsi que de sa confiance dans la domination future de son pays : « L’essentiel n’est pas de savoir à quel point l’épidémie est terrible, mais de réaliser que les Etats-Unis et l’Occident ont tous les deux connu leur heure de gloire, et qu’ils sont confrontés aujourd’hui à cette épidémie alors qu’ils déclinent. L’épidémie arrive en ce moment, et même si ce n’est qu’une brindille, elle peut faire briser le dos du chameau qui a déjà du mal à marcher » (https://www.revueconflits.com/general-qiao-liang-hegemonie-chine-laurent-gayard/). Pour empêcher cette domination qui condamnera les peuples du monde entier à une servitude dont tout un chacun peut avoir une idée avec en tête l’image de milliers d’étudiants réduits en bouillie sous les chenilles des chars sur la place Tiananmen en 1989 ou les prélèvements d’organes in vivo des adeptes du Falungong, les pays développés doivent d’abord prendre conscience que la Chine communiste est un ennemi comme elle-même les considère, puis mettre de côté leurs différends pour constituer « une sainte alliance » capable de contrer toutes ses manœuvres. En auront-ils la volonté et s’en donneront-ils les moyens ou préféreront-ils, une fois la crise sanitaire passée, par facilité et calcul à court terme retomber dans les anciens plis d’une collaboration honteuse ? Signe d’espoir, ce 5/6 un groupe de parlementaires de dix pays a lancé l’Alliance interparlementaire sur la Chine (IPAC) dont l’objectif est de « proposer des réponses pertinentes aux défis posés par la République populaire de Chine, mais aussi développer des stratégies proactives… afin de préserver les valeurs fondamentales des droits de l’homme et des libertés partagées par les nations démocratiques » (https://www.nouvelles-du-monde.com/lalliance-parlementaire-mondiale-veut-contrer-la-menace-chinoise/).
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