La ruée vers la Chine

Souvenez-vous en : Dans les années 1970-1980 (même bien avant, en 1950 en ce qui concerne la Grande-Bretagne, la Suède et la Suisse, en 1964 pour la France), encore en pleine guerre froide entre l’Occident libre et l’Europe de l’Est communiste, les dirigeants des mêmes pays occidentaux censés être antagonistes ou du moins circonspects envers les régimes totalitaires, défilèrent à Pékin pour inviter la Chine à sortir de son isolement. Laquelle, tombée dans la misère à force de radicalisme idéologique (grand bond en avant de 1958-1960, révolution culturelle 1966-1976) ne demandait pas mieux mais se faisait prier en posant des conditions à son ouverture, le plus important étant le principe d’une seule Chine c’est-à-dire le rejet de Taïwan en tant que simple « province » chinoise de toutes les instances internationales, ce qui lui permit de s’emparer du siège de Taïwan à l’ONU en 1971. Dès la reconnaissance officielle de la Chine par leurs gouvernements, les capitalistes occidentaux, adeptes de la maximalisation des profits et donc appâtés par une main d’œuvre à très bas prix tout comme par un immense marché virtuel, s’y sont précipités pour y investir et y délocaliser leurs usines, lui apportant ainsi sur un plateau savoir-faire varié et capital colossal au détriment de leurs propres pays condamnés à la désindustrialisation, voire à l’appauvrissement.

A ceux qui s’émouvaient de tant de mansuétude de la part des présumés défenseurs de la liberté et des droits de l’homme envers un géant communiste bien plus cruel et plus dangereux que l’URSS et s’inquiétaient de voir l’Occident tresser des cordes pour se pendre en renforçant le pouvoir chinois, les partisans de la « normalisation »  répondaient avec morgue qu’avec le développement économique et donc l’élévation du niveau de vie générés par les investissements étrangers, le régime de Pékin ne pourra que se libéraliser. Théorie démontrée selon eux par la chute du rideau de fer (1989-1991) comme si c’est l’introduction du capitalisme qui a renversé le communisme en Europe de l’est, et non pas l’implosion d’un système au bout du rouleau, laquelle aurait fini par advenir en Chine si l’Occident ne lui avait pas transfusé milliards sur milliards de dollars. Comme prévu par les observateurs avisés, au lieu de pousser le régime de Pékin à moins de despotisme, cette manne financière et le redressement de l’économie qui s’ensuit n’ont fait que conforter les dirigeants chinois dans leur conviction idéologique, nourrir leur nationalisme revanchard né de l’humiliation causée par plusieurs siècles d’occupation étrangère (règne des Mandchous de la dynastie Qing de 1644 à 1912 sous lequel les Han ou Chinois ne sont que des citoyens de deuxième zone ; concessions de territoire aux Européens de 1842 à 1849) et leur permettre de réaliser leur plan en vue de l’hégémonie mondiale.

Corruption des élites

Aucune hégémonie n’étant possible sans l’adhésion sinon la soumission des autres pays, des sommes énormes sont dépensées par Pékin dès le début de la reprise des relations avec le monde libre pour influencer son opinion : tous les moyens sont mis en œuvre, depuis la simple propagande dans les media étrangers dont la Chine achète des actions ou qu’elle stipendie au moyen d’encarts publicitaires sous forme de pages du China Watch jusqu’à la subornation des « élites » étrangères ciblées (après enquête préalable par ses espions et analystes) dans tous les domaines, en particulier politique, économique et culturel. En vue de ce dernier objectif, la méthode, fondée sur l’exploitation des principales passions humaines (vanité, cupidité, luxure), allie douceur et brutalité : combler les individus d’honneur (flatteries, invitation en Chine pour des séjours VIP gratuits), les payer grassement pour des cours ou conférences, les faire élire ou nommer, eux-mêmes ou leurs proches, à des postes de sinécure au salaire mirifique dans des institutions et sociétés chinoises ou parrainées par la Chine ; exploiter leurs vices, les satisfaire tout en en gardant les preuves pour s’en servir comme moyen de chantage éventuel ; dans le cas des entrepreneurs, agiter l’ouverture ou la fermeture du grand marché chinois comme récompense ou sanction.         

Une trentaine d’années durant la Chine a pu ainsi poser tranquillement les jalons de son hégémonie, assurée de la complaisance des gouvernants et media occidentaux, trop obnubilés par les avantages tirés d’une bonne relation avec Pékin pour eux-mêmes et leurs entreprises pour réagir énergiquement contre ses crimes à l’intérieur (massacre de Tiananmen, répression barbare des Falungong, génocide des Ouighours) comme à l’extérieur de ses terres (appropriation de 90%de la Mer de l’Asie du Sud-Est, mainmise sur les richesses des pays en difficulté par le piège de la dette) sans compter le vol flagrant de la propriété intellectuelle de leurs ressortissants, ou encore l’inondation de la planète avec toutes sortes de faux produits, même toxiques et létaux tels que des aliments et médicaments frelatés.

Collusion des élites avec la Chine

Il a fallu l’activisme antichinois de Donald Trump puis la pandémie du coronavirus de Wuhan provoquée exprès par Pékin suivie de sa « diplomatie de loup combattant » visant à effacer sa responsabilité dans la dissémination du virus tout en se posant en modèle de gouvernance, pour que les gouvernements occidentaux se réveillent de leur léthargie prochinoise. Pour s’apercevoir que les dés sont déjà pipés en faveur de Pékin avec à sa botte les institutions de l’ONU, en particulier l’OMS, tout comme leurs instances nationales, noyautées par ses sbires et ses espions, avec des fleurons de leur patrimoine et économie tombés dans des mains chinoises, avec leur dépendance envers la Chine pour la fourniture des produits industriels, en particulier médicaux et pharmaceutiques, due à la délocalisation des usines par leurs capitalistes aussi aveugles que cupides. Et surtout que la volonté et l’énergie leur manquent pour tenir tête au golem qu’ils ont en quelque sorte créé par angélisme et rapacité. Cherchent-ils d’ailleurs vraiment à l’abattre autrement que par rodomontades pour la galerie quand, à force de fascination et de compromission, leurs membres et entourage ont été contaminés par les idées totalitaires de la Chinazie ?

On comprend aisément que les « élites » occidentales qui ont profité des libéralités de Pékin ou tirent des gains substantiels de leur accès au marché chinois deviennent ses thuriféraires et servent sa politique. Particulièrement quand les sommes déboursées par le pouvoir chinois ou gagnées en Chine comportent au moins 7 chiffres. Mais, outre par cupidité et lâcheté, une bonne partie d’entre elles milite aussi pour la Chine à l’encontre des intérêts de leur propre pays en toute bonne conscience avec l’ardeur de sympathisants politiques. C’est que ces sinophiles, pour la plupart des gens de gauche, partagent avec les communistes chinois une même mentalité : un esprit de système attiré par une idéologie intolérante, prêt à imposer ses idées par la force, recherchant donc le pouvoir suprême capable de faire taire les opposants et d’agir efficacement dans la réalisation de ses projets. Des étatistes convaincus, réclamant toujours plus d’Etat chaque fois qu’il y a un problème à régler, un Etat au service bien entendu de leur idéologie.

Sinophilie et gauchisme

Pourquoi ces sinophiles se recrutent-ils surtout parmi les gens de gauche ? Parce que ces derniers qui ont théoriquement l’ambition de réorganiser la société, jugée injuste et imparfaite, pour la modeler selon leur vision « socialiste », aspirent logiquement à l’instauration d’une dictature dont la violence est nécessaire pour changer la nature humaine en vue de l’adapter à la société prônée. Car, attaché par nature et par tradition culturelle à sa famille, sa religion, ses coutumes et ses convictions, l’être humain répugne à des changements radicaux, surtout quand ils heurtent ses sentiments et perceptions évidentes. Pour lui faire accepter de nouvelles valeurs incompatibles avec les siennes, du genre « égalité sociale » ou « justice sociale » aux dépens de l’égalité et de la justice tout court (=sans qualificatif restrictif ou déformant), ne peut être évité le recours à des lois arbitraires et de la force brute qui annihilent la liberté, que seul le pouvoir absolu permet d’utiliser, pouvoir qui ne peut échoir à ceux qui le convoitent que suite à une révolution ou un coup d’état, à l’occasion d’une crise économique, politique ou sociale à laquelle, si possible, ils contribuent.

Dans les pays libres où la population relativement prospère est plus ou moins satisfaite de son sort, où donc la gauche n’est pas en passe de s’emparer indéfiniment du pouvoir, cette dernière est obligée de ronger son frein et de jouer le jeu de l’alternance avec des programmes modérés dans le sens cependant de sa vision politico-sociale consistant à instaurer un Etat-providence tentaculaire qui abolira l’injustice en distribuant « équitablement » la richesse à chacun selon ses besoins. Mettant sous le boisseau son projet communiste totalitaire pour pouvoir gouverner, la gauche modérée promeut des lois sociétales visant à changer la société sous couvert de la justice sociale que la propagande gauchiste assimile à la vraie justice. Un tour de passe-passe qu’elle fait accepter par l’opinion grâce à un demi-siècle de travail de sape de ses partisans dans la culture et surtout dans l’éducation qu’elle a su investir pour subvertir les valeurs traditionnelles (ex. récompense du mérite et de l’effort) dans le but de les désacraliser en faveur de préceptes (ex. prime à l’origine sociale et à la couleur de peau) adaptés à la société égalitaire telle qu’elle l’entend.

Même hostilité envers cohésion familiale et patriotisme

Hostile à la famille classique et à son rôle prééminent dans la formation de l’individu, la gauche cherche à la casser en promouvant la libération des moeurs au nom du droit des individus à choisir leur mode de vie et d’expression et donc de disposer de leur corps. Ce droit tout à fait légitime mais dévoyé par une interprétation spécieuse permettant un certain temps dans les années 1960-1980 à des pervers de justifier inceste et pédophilie, qui rend aujourd’hui possible aux femmes d’avorter sans limite de temps de grossesse au Canada (qui se met ainsi au diapason avec les 3 pays communistes d’Asie : Chine, Vietnam et Corée du Nord) et jusqu’à 24-25 semaines dans 7 Etats aux USA (https://en.wikipedia.org/wiki/Abortion_in_the_United_States_by_state ) et en Angleterre, quand le bébé est déjà formé, i.e. commettre un infanticide légal, en plus aux frais du contribuable dans le cas de femmes à petit revenu, qui met sur le même plan des diverses unions (homme-femme, homme-homme, femme-femme), banalise sous prétexte de « droit à l’enfant » les bébés par éprouvette ou par mère porteuse avec pour conséquence la disparition/confusion de la dualité formatrice père-mère, remplacée déjà administrativement par parent 1 – parent 2, et normalise des disphories de genre flattées dès l’enfance (au Canada à partir de 14 ans, un enfant peut accéder à des traitements hormonaux pour changer de genre sans besoin d’accord parental), représente pour les progressistes un moyen de briser le caractère sacré de la famille, de faire perdre ses repères à l’individu, afin de l’atomiser et le rendre plus perméable aux slogans marxistes de ces apprentis dictateurs.

L’autre obstacle à l’influence de la gauche, par essence internationaliste ou mondialiste (terme préféré après 1975) puisque son idéologie prétend englober le monde entier, qu’il lui faut donc effacer des esprits, est le patriotisme. Confondu par sa propagande au nationalisme étriqué du régime hitlérien, ce sentiment sacré qui pousse l’être humain à se sacrifier pour son pays et ses valeurs traditionnelles n’a de cesse d’être décrié ou tout au moins ringardisé dans les media gauchisants et gauchistes, et ceux qui prônent ce sentiment sont aussitôt taxés d’extrême-droitistes, l’extrême droite étant reléguée au rang pestiféré de nazi, alors que l’extrême gauche ouvertement stalinienne est accueillie avec indulgence, différence de traitement d’autant illogique que le nazi avant d’être national est d’abord socialiste, et que les crimes des socialistes communistes sont pareils sinon pires que ceux des socialistes nationalistes. Rappelons que le patriotisme comme le véritable nationalisme n’a rien à voir avec les idéologies facho-communistes ; pour preuve les citoyens sous ces derniers régimes ne jurent pas fidélité à leur pays mais au Parti ou au tyran qui les dirige.  

Néo-communisme

Sidérée un certain temps par la chute de l’URSS et des régimes communistes de l’Europe de l’Est qu’elle refuse de condamner fermement même quand leurs crimes sont mis à jour, la gauche occidentale a relevé la tête avec une nouvelle interprétation du marxisme en remplaçant la lutte des classes par une soi-disant lutte entre opprimés et oppresseurs : lutte des minorités contre la majorité, lutte des pauvres contre les riches, lutte des races, lutte contre les inégalités. Ce qui lui permet de soulever les noirs contre les blancs dits suprématistes (au point que dans les entreprises à PDG de gauche comme Coca-Cola il est conseillé aux employés blancs d’être moins blancs !), les femmes contre les hommes trop souvent machistes, les immigrés contre le pays d’accueil pas assez ouvert, les homosexuels et transsexuels contre les hétérosexuels encore homophobes. Grâce à leur mainmise graduelle sur les organes médiatiques, éducatifs et culturels, les marxistes ont pu propager leurs idées et à semer dans la population, même chez leurs adversaires conservateurs leur concept captieux d’équité (nouveau nom de l’égalité sociale). Cet objectif poursuivi au nom de la justice avec des raisonnements fallacieux ne peut que séduire les esprits idéalistes manquant de sens critique et lui faire adhérer avec enthousiasme aux nouvelles théories concoctées par une ultra gauche en poupe.

A la différence du communisme d’antan, le néocommunisme chinazifié ne rejette pas le capitalisme du moment que c’est un capitalisme d’Etat ou un capitalisme mis au service de l’idéologie socialiste. Option intelligente car les magnats de l’industrie et de la haute finance qui veulent s’enrichir encore plus en collaborant activement avec la Chine y trouvent une légitimation à leurs actes. En retour la gauche trouve en eux de puissants alliés et mécènes qui l’aident à prendre et à garder le pouvoir. Nous avons vu cette alliance historique en œuvre lors de l’élection présidentielle de 2020 aux Etats-Unis où les GAFA+Twitter, Wall Street ainsi que les media établis (noyautés par la gauche) ont pesé de tout leur poids financier (98% de leurs contributions à l’élection dont jusqu’à 500 millions USD rien que de la part d Facebook vont aux commissions d’action politique démocrates) et communicateur (grâce à leur quasi-monopole en matière de réseaux sociaux et à leur notoriété, ils peuvent impunément tricher, mentir, censurer et ostraciser jusqu’au président en exercice) pour assister Joe Biden dans sa course à la Maison blanche, au défi de la justice et de la vérité.

Eveillés (woke) au racialisme — un racisme à l’envers qui met le blanc occidental au pilori, voyant du racisme dans tous ses comportements, veut réécrire l’histoire sous l’angle de ses victimes et réclame des compensations aux descendants d’esclaves noirs et de colonisés exploités — et se sentant solidaires des LGBT (LesbienGayBbisexuelTransgenre) mal considérés dont le nouveau président Joe Biden se fait l’ardent protecteur aux Etats-Unis (il leur confère de nombreux avantages par rapport aux simples hétérosexuels telle la priorité dans les allocations fédérales, le traitement de faveur dans les organismes fédéraux, en particulier l’armée…, et fait flotter leur drapeau à côté de celui des USA sur le devant de la Maison blanche et des ambassades américaines), les socialistes progressistes, forts de leur prépondérance dans les media, les plates-formes numériques et les finances, se livrent volontiers à la chasse aux sorcières contre leurs contradicteurs au moyen de l’annulation (cancel) — c‘est-à-dire de la calomnie, des faux témoignages, de la censure, de l’éviction des postes ou emplois jusqu’à la condamnation en prison par des magistrats de leur bord et même à l’exécution par leurs suppôts fanatisés ou stipendiés, suscités afin de semer des troubles et intimider l’adversaire (ex. avec les exactions des Antifas et Black Lives Matter), procédés semblables à ceux des nazis et communistes avant l’étape de la solution finale. J’exagère ? Regardez les avanies que subissent tous ceux qui parlent publiquement de tricherie monumentale à l’élection présidentielle américaine de 2020 ou la violente campagne avec procès en sus contre le prof Raoult à cause de sa position sur la covid19.

A dire vrai, nous sommes tous persuadés de la justesse de nos opinions et avons tous tendance à vouloir les faire adopter par d’autres. Ce qui nous empêche de devenir sectaires et agressifs, c’est la conscience de l’autre en tant que semblable à nous ainsi que notre sens de la liberté qui nous commande de la respecter chez l’autre, et donc si nous voulons voir l’autre se rallier à nos idées au cas où il ne les partage pas nous devons les gagner par l’exemple et le raisonnement et non par l’intimidation. Et là où cet état d’esprit est majoritaire, les êtres humains peuvent vivre ensemble dans la paix en construisant une société qui concilie tous ses membres autour de quelques principes humanistes de base reconnus par la morale universelle tels que « tu ne tueras point excepté en cas de légitime défense », « ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu’on fasse à toi-même » etc., laquelle de nos jours s’incarne politiquement dans une sorte de démocratie libérale. Dans ces pays où règne un tronc commun de valeurs universelles traditionnelles priment la tolérance et l’accent mis sur les ressemblances plutôt que les différences dont l’exacerbation ne fait que diviser et mener au désastre. Malheureusement, la volonté de puissance des élites alliée à l’inconséquence des peuples mettent facilement à mal le désir sincère de paix sociale, surtout lorsque entrent en jeu l’intérêt, le pouvoir et l’opportunité, ce que nous voyons se profiler sous nos yeux avec la chinazification grandissante de l’opinion occidentale de plus en plus perméable à la tentation totalitaire.

Exemple de chinazification dans la gestion de la pandémie

Il n’y a qu’à constater la gestion de la pandémie adoptée par la plupart des pays occidentaux pour se rendre compte de la servitude volontaire de leur population face aux décisions arbitraires et dictatoriales de leurs dirigeants : port de masque obligatoire hors de chez soi même dans les endroits peu fréquentés ou déserts et confinement de toute une région jusqu’à tout un pays, voilà des mesures autoritaires importées de la Chine communiste sous prétexte qu’elles sont nécessaires pour protéger la population et empêcher la transmission incontrôlée du coronavirus. Mais Chine pour Chine, pourquoi ne pas adopter la solution raisonnable de Taïwan qui a réussi la prouesse de ne compter en tout que 12 décès (enquête du 17/5 dernier) malgré sa proximité avec la Chine et la forte densité de sa population (656 ha/km2, i.e. 6 fois plus que celle de la France = 105 ha/k2) grâce à sa rapide réaction qui l’amène à fermer ses frontières aux Chinois du continent dès que lui parvient la nouvelle d’un virus sévissant à Wuhan, et à une application rigoureuse de la trilogie dépistage-traçage-quarantaine, sans avoir recours au confinement partiel ou total du pays, seulement au masque et à la responsabilisation des habitants ?

Ou pourquoi ne pas suivre au lieu de blâmer le modèle de la Suède qui parie sur l’immunité collective naturelle : à part quelques restrictions concernant la fermeture des lieux culturels et la maximalisation du télétravail, ce pays vit normalement, refusant aussi bien masque (recommandé mais non obligatoire dans les lieux très fréquentés) que confinement, sauvant ainsi son économie et la santé mentale de ses habitants tout en enregistrant en proportion moins de décès pour covid-19 que la France (13.498 pour 10,23 millions d’habitants contre 96.847 pour 67,06 millions d’habitants, chiffres de début d’avril), quoique bien plus que la Norvège et la Finlande, ses voisins de taille et population comparable, qui ont choisi avec le reste de l’Europe la méthode chinoise, nuisible à l’économie, attentatoire aux libertés de circulation et du travail du citoyen ?

Dans le cas de la pandémie, la contagion totalitaire ne s’arrête pas à la gestion de la crise mais aussi dans le traitement médical du coronavirus de Wuhan. Pour cause de confiance en une OMS aussi incompétente que soumise à Pékin et surtout de collusion des administrateurs de la santé  avec Big Pharma, la France en est venue à interdire la prescription par les médecins d’un médicament peu cher pour le début de l’infection comme la chloroquine, en se reposant pour cette intrusion dans un domaine réservé à l’appréciation des praticiens (ce que prône l’association des médecins américains, l’AMA – cf https://healthfeedback.org/claimreview/the-american-medical-association-does-not-reject-nor-support-hydroxychloroquine-as-a-treatment-for-covid-19-nor-did-it-change-its-position-on-the-use-matter/ ) à une armée d’inquisiteurs dans les média chargés de dénigrer cette molécule extraite en 1936 de la bonne vieille quinine et surtout ceux qui osent la prescrire ou la recommander. Encore maintenant que de nouvelles études ont fini par témoigner aussi bien de son innocuité que de sa relative efficacité (cf. https://www.theepochtimes.com/new-research-review-says-hcq-plus-zinc-reduces-covid-19-deaths_3680958.html ;  https://www.theepochtimes.com/how-many-americans-has-the-american-medical-establishment-killed_3691134.html ; https://www.theepochtimes.com/hydroxychloroquine-not-recommended-for-prevention-of-covid-19-who_3722904.html ) , son interdiction à la vente libre en France n’est point levée quoique soit tolérée sa prescription par les médecins, et dès que quelqu’un ose en faire l’éloge pour la Covid, il est aussitôt censuré par les Big Tech et les media établis.

D’ailleurs tout se passe comme si le traitement de la maladie intéresse peu les dirigeants mondiaux : hors des instructions sur les gestes barrières, pas de campagne sur les moyens de renforcement immunitaire et sur la surveillance des premiers symptômes tels que la saturation en oxygène ne devant pas tomber en dessous de 95% (mesurée par un oxymètre vendu à une trentaine d’euros dans les pharmacies) pour une rapide prise en charge médicale efficiente avec justement des médicaments peu coûteux comme la chloroquine, l’ivermectine…, pas de subvention incitative pour trouver un remède spécifique ; par contre des milliards cash pour les laboratoires dédiés à la mise au point d’un vaccin (cf. le réquisitoire du collectif Reinfocovid Aude : https://mail.google.com/mail/u/0/#inbox/FMfcgzGkXSRKjKqHqVdHgtcGzGGxXMhN ).

Car le vaccin, non seulement rapporte des profits considérables aussi bien en argent – chaque dose valant au moins de 4€ pour l’AstraZeneca à 22€ pour le Pfizer, imaginez la somme représentée par la vaccination des milliards d’humains, d’autant plus qu’avec les mutations du virus il faudra la renouveler tous les ans – qu’en notoriété et diplomatie, mais encore permet, dans l’esprit des dirigeants admiratifs du système de contrôle social chinois, d’instituer par la peur de la pandémie un passeport vaccinal (cf. https://www.rtbf.be/info/societe/detail_passeport-sanitaire-ou-registres-des-personnes-refusant-la-vaccination-l-epineuse-question-du-respect-de-la-vie-privee?id=10662785), prélude à une puce vaccinale, laquelle contiendra sûrement bien plus de données sur chacun que l’état de ses vaccinations. Devant la réticence à se faire vacciner (par défiance ou par principe) malgré les exhortions des autorités de près de la moitié de leur population, les pays « libres » sont prêts à sauter le pas pour rendre le vaccin obligatoire à l’instar de la province Galice en Espagne où les récalcitrants sont passibles d’une amende de 1000 à 60.000 euros jusqu’à une peine de 2 ans d’emprisonnement (cf. https://www.huffingtonpost.fr/entry/covid-19-en-galice-vers-une-amende-pour-refus-de-vaccination_fr_6038aa92c5b6371109db3281 ), au nom de la santé publique et du péril collectif.

Chasse aux sorcières

Les nombreux frondeurs opposés à la politique autoritaire des gouvernants peuvent difficilement faire entendre leurs voix, même pas auprès de leurs proches dont le cerveau est lavé par les informations biaisées des media établis. En plus, en bons émules de la Chinazie, ces media et particulièrement les plates formes numériques infestés par la tentation totalitaire tombent à bras raccourcis sur eux pour les discréditer et/ou les museler : pour les chinazifiés, ils sont des populistes, complotistes ou extrême-droitistes indignes d’être écoutés. Même s’ils sont des intellectuels et chercheurs reconnus, du moment qu’ils critiquent la doxa officielle soutenue par « l’élite » gauchiste/gauchisante, ils se font taxer de menteurs, de charlatans (le prof. Raoult, promoteur d’un protocole thérapeutique avec l’usage de la chloroquine a été ainsi diffamé par des petits ayatollahs qui ne se sont guère excusés lorsque les résultats de la thérapeutique et des études ont fini par lui donner raison  – cf. https://www.voici.fr/news-people/actu-people/didier-raoult-traite-de-charlatan-lenorme-tacle-du-medecin-jimmy-mohamed-687649 ; https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q=rof.+Raoult+trait%C3%A9+de+charlatan ) et même de fous délirants (cas du prix Nobel Montagnier – cf. https://seppi.over-blog.com/2020/04/covid-19-le-naufrage-de-m.luc-montagnier-et-de-certains-medias.une-chance.html – qui a été parmi les premiers à dénoncer la covid19 comme un virus fabriqué à Wuhan et non un virus naturel, thèse qui depuis fait son chemin dans les instances scientifiques.

La connivence de la grande entreprise, de la haute finance et des politiciens gauchistes/mondialistes avec la Chine communiste se révèle dans leur évitement de poser la question de la responsabilité de ce pays dans l’éclatement de la pandémie : A peine devenu président des USA, Joe Biden signe un décret interdisant de parler du virus chinois ou virus de Wuhan pour désigner la covid, sous peine d’être poursuivi pour discrimination (des associations chinoises poussées par Pékin et les démocrates de New-York sont en train d’intenter un procès à ce sujet à Donald Trump). Le nom barbare de covid-19 est d’ailleurs inventé par l’OMS justement pour ménager la susceptibilité chinoise, alors que personne ne songe à celle des Japonais quand on parle de l’encéphalite japonaise qui frappe l’Asie du Pacifique ou celle des Espagnols quand on nomme grippe espagnole la meurtrière pandémie de 1918-21 qui causa de 30 à 100 millions de morts (selon les évaluations) alors que l’Espagne n’est même pas le point de départ de la maladie (c’est en fait les Etats-Unis) et encore moins la responsable, ne fût-ce que par la dissimulation et la dissémination comme dans le cas de la Chine.

Malheureusement pour ces sinophiles, de nombreuses fuites de Chine et des études sérieuses rendent l’hypothèse de l’origine de la pandémie dans un virus fabriqué dans un laboratoire chinois de plus en plus plausible, au point que même l’OMS sinisé ne peut la rejeter et que Facebook est obligé de ne plus censurer les gens qui le disent (décision rendue le 27/5). Le visage malfaisant de la Chine communiste conjugué à la révélation de la fragilité de son économie grâce à la guerre commerciale que lui fit Donald Trump ont fini par amener de nombreux gouvernements à se dissocier de ce pays : Malgré ses réticences, Joe Biden est contraint sous la pression du parlement américain de continuer, quoique mollement, la politique extérieure antichinoise de son prédécesseur ; de même, Justin Trudeau est obligé malgré sa sinophilie de suivre l’opinion canadienne ; quoique la Chine ait été jusqu’à récemment sa principale partenaire commerciale, l’ Australie (située à l’Est mais classée comme pays occidental par sa population et son rattachement à la couronne britannique) lui tourne complètement le dos et tient bon malgré les représailles économiques pékinoises ; En Grande-Bretagne, Boris Johnson très remonté contre la Chine après sa propre contamination par la covid-19, est en train de nettoyer son pays de l’influence chinoise ; quant à l’UE, elle vient de décider le 20/5 de geler son accord d’investissement avec la Chine. 

Quel avenir pour le monde, guerre mondiale, « le meilleur des mondes » ou révolution libéro-conservatrice ?

Poussée dans ses retranchements, dans l’incapacité de surmonter la récession économique qui se pointe avec des faillites bancaires en perspective, la montée du chômage et le spectre des troubles sociaux, comme toutes les dictatures branlantes, la Chine risque de vouloir consolider son régime par le réflexe banal de déclenchement d’une guerre mondiale en attaquant Taïwan à la protection duquel se sont engagés de nombreux pays (Etats-Unis, Australie, Japon) lesquels ont eux-mêmes des alliés… Avec les armes de destruction massive dont chacun dispose, imaginez l’hécatombe qui en résultera. Est-ce pour cela qu’une projection sur la population mondiale de 2017 à 2024 publiée sur le site Deagel fait baisser brusquement en 2025 cette population de 70% ? (le site Deagel a retiré cette page mais un internaute en a copié une partie dans son analyse : https://allnewspipeline.com/Deagel_Goes_Dark_After_International_Man_Expose.php )

Parce qu’elle partage avec la Chine communiste une idéologie puisée dans la même soupe marxiste, une même vision totalitaire de la gouvernance et de ses moyens, la nouvelle gauche progressiste occidentale ne trouve rien à redire à se compromettre avec elle au détriment des pays où elle vit et se voit très bien dans le futur partager le monde avec elle (politique suivie par Obama qui a laissé sans broncher la Chine piétiner la souveraineté des pays de l’ASE en annexant leur mer orientale et y construire des îles artificielles). Avec la Chine affaiblie par la guerre ou sans guerre mais minée par ses difficultés intérieures (menaces de récession et de troubles sociaux) et donc dans l’obligation de renoncer à son ambition hégémonique, cette gauche chinazifiée n’en poursuivra pas moins son rêve de mondialisation « heureuse » où pays et frontières auront disparu, où pour sauver la planète, l’élite de l’argent, du pouvoir et prétendument du savoir, aidée de la haute technique, se chargera de gérer la population sous contrôle en accord avec les ressources devenues rares. Pourtant l’expérience des pays communistes laissés à eux-mêmes et le simple bon sens devraient nous faire envisager la somme de violences et de lavages de cerveau pour y arriver, ainsi que la misère qui s’ensuivra avec le manque de créativité des humains-zombies.    

Quelle amertume pour ceux qui ont souffert de la terreur communiste ou nazie de constater que ces dystopies, que l’on pense mortes en Occident avec la chute des régimes de l’Europe de l’Est en 1989-1991, y sont en train de renaître dans les esprits autant que dans les faits, au risque de faire tomber dans la pire des servitudes la plupart des pays encore libres ! Heureusement, les êtres épris de liberté, réfractaires aux sirènes des faux bons sentiments ne manquent pas. S’ils se mettent en résistance et entraînent avec eux la majorité des peuples à l’esprit terre à terre, encore intuitifs et remplis de bon sens, ces « sans dents », « jojos » ou « déplorables » que méprisent François Hollande, Emmanuel Macron et Hillary Clinton, ils sauront réveiller les consciences et contrecarrer la funeste ambition des élites chinazifiées.